La salle des conférences du Fonds des nations unies pour la population (FNUAP) a abrité, vendredi 16 février dernier à Brazzaville, une session de sensibilisation destinée aux journalistes sur la façon de communiquer autour de la santé sexuelle et reproductive des jeunes en République du Congo. Une initiative de l’Association SOS femmes du Congo sous la supervision sa directrice exécutive Victorine Moungali Elobo. Le but étant de mieux informer les populations sur les droits liés à la santé sexuelle et reproductive (DSSR).
Cette activité s’est tenue du fait que de plus en plus des jeunes ne savent pas où et comment accéder aux services et, dans la plupart des pays, il n’existe que très peu de points de prestation de services qui offrent des services de santé sexuelle et reproductive adaptés aux adolescents et aux jeunes dont la qualité n’est pas toujours garantie lorsqu’ils sont accessibles. En République du Congo, les normes socioculturelles comme: parler de la sexualité est un sujet tabou, la pression d’avoir des enfants, les inégalités de genre, la stigmatisation par les prestataires, entre autres, sont autant d’obstacles à l’utilisation des services de SSR par les adolescents et les jeunes.
Pour l’Association SOS femmes du Congo, si les cibles pour aider à répercuter ce message sur l’éducation à la sexualité, sont les journalistes, elle estime aussi que les technologies de l’information et de la communication deviennent de plus en plus importantes dans la vie des adolescents et jeunes. Qu’ils soient en milieu urbain ou pas, les jeunes ont accès, aussi bien aux réseaux sociaux (via le téléphone portable), qu’aux médias classiques (télévision, radio, etc.). Ces sources d’informations sont souvent les plus facilement accessibles par les jeunes.
L’Association SOS femmes du Congo est une organisation des jeunes féministes qui militent pour l’accompagnement éducatif et social des femmes en République du Congo. Ses programmes droits en santé sexuelle et reproductive, visent à faire la promotion des droits des femmes en matière de santé sexuelle et reproductive. Dans le cadre du projet ‘’To lobela ya ngo’’, l’association SOS femme du Congo, vise à accroître l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive». La rencontre avec les journalistes a permis la création d’un groupe WhatsApp afin de mieux échanger autour de la question sexuelle des jeunes.

Gaule D’AMBERT