La cérémonie de présentation du rapport d’évaluation d’impact des transferts monétaires Lisungi auprès des ménages bénéficiaires, a eu lieu le 1er février dernier. La synthèse dudit rapport était présentée par Samuel Nsikabaka, coordonnateur de la Plate-forme dette et développement (PF2D). Il avait à ses côtés, Mme Lauréate Mberi-Bigny, administrateur-maire de Mvou-Mvou, Geoffroy Dibakala, secrétaire du conseil départemental et municipal de Pointe-Noire, et Roger Franck Matoko, coordonnateur départemental de l’Association des jeunes pour l’innovation au développement (AJID). On a aussi noté la présence des chefs de quartiers, des responsables d’ONGS et d’un échantillon de bénéficiaires.
Dans son exposé, Samuel Nsikabaka a expliqué qu’en dépit des efforts consentis par les pouvoirs publics et les partenaires techniques et financiers dans l’amélioration de la gestion des filets sociaux en République du Congo, à travers la mise en œuvre d’un programme de transferts monétaires ciblant les segments les plus pauvres et les plus vulnérables de la population, au plan opérationnel, de nombreux facteurs limiteraient les performances à long terme de: réduire le taux de pauvreté; lutter contre l’insécurité alimentaire des ménages; améliorer l’état nutritionnel des jeunes enfants et investir dans le développement du capital humain par la scolarisation des enfants.
Afin de répondre à cette exigence, il a été prévu par le Gouvernement trois études d’impact: une enquête de référence pour établir la situation de base des ménages bénéficiaires et témoins «ménages non bénéficiaires», avant d’effectuer le premier transfert monétaire aux ménages bénéficiaires, une seconde enquête de suivi à mi-parcours, deux ans après le lancement du projet et une troisième enquête d’impact finale à réaliser six mois avant la fin du projet Lisungi.
Ainsi, les données de 2023 sont consignées dans un rapport intitulé «Rapport 2023 sur l’évaluation d’impact des ménages bénéficiaires des allocations Lisungi en République du Congo», enquête réalisée par le suivi indépendant dont la finalité est d’évaluer l’impact des projets financés sur les conditions de vie des populations bénéficiaires.
Le projet Lisungi a contribué de manière significative à l’amélioration de la situation des ménages vulnérables à travers les dépenses par équivalent adultes des ménages bénéficiaires (930 FCFA) par rapport aux non bénéficiaires (854,4 FCFA). Cependant, des faiblesses se sont avérées majeures dans le paiement des tranches et du montant des activités des allocations des Activités génératrices de revenus (AGR).
A noter que ce rapport a été rédigé deux mois avant la fin du projet Lisungi.

Equateur Denis NGUIMBI