Le ministre Ghislain Thierry Maguessa Ebome de l’Enseignement technique et professionnel a conduit une délégation composée de son homologue Hugues Ngouolondele de la Jeunesse et des Sports, de la formation qualifiante et de l’emploi; d’Auxence Léonard Okombi, coordonnateur du Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE), jeudi 29 juillet 2021 dans trois centres parmi les six qui ont été réquisitionnés: le gymnase Maxime Matsima à Makélékélé, le Gymnase Nicole Oba à Talangai et le Cité de Don Bosco à Massengo, dans le 9e arrondissement Djiri.

L’objectif de cette visite était de s’assurer du bon déroulement des opérations de collecte des candidatures des jeunes vulnérables qui ont commencé le samedi 24 juillet et qui prendront fin le 6 août prochain
Au terme de cette première phase, cette opération va former cinq mille jeunes supplémentaires d’ici 2022 dont 2 500 à Brazzaville et 2500 à Pointe-Noire sans distinction de sexe, grâce au financement additionnel de 15 millions de dollars mobilisés par le Gouvernement.
Les métiers proposés aux adhérents sont: l’agriculture, l’élevage porcin, la transformation des produits carnés, laitiers, halieutiques, les produits végétaux, la broderie, la coiffure esthétique, le service de restaurant. A ces métiers s’ajoutent ceux de l’industrie comme la soudure, la mécanique auto, l’électricité du bâtiment, la maçonnerie, etc.
Le processus de sélection des candidatures se déroule en cinq étapes: l’arrivée du candidat au centre et l’accueil selon les mesures barrières contre la COVID-19; la sensibilisation des candidats sur les offres de formation et un aperçu sur le processus de sélection; le visionnage des vidéos et le choix des filières, les tests de manipulation de la langue française et le calcul réservés exclusivement aux jeunes ayant abandonné l’école depuis la classe de 4e jusqu’en classe de terminale, sans avoir obtenu le Bac et enfin les entretiens individuels pour la saisie des données à l’aide des tablettes.
Partout où les deux ministres sont passés, ils ont constaté un engouement des jeunes vulnérables déscolarisés à se faire enrôler. Ainsi, au Gymnase Maxime Matsima, 67 jeunes ont été reçus le premier jour, 117 le deuxième jour, 180 le troisième jour et 217 le cinquième jour.
Au terme de leur visite, les deux ministres estiment que ces offres de formation qualifiante constituent un projet prometteur dont le Gouvernement doit s’approprier et qu’il doit pérenniser pour résorber le chômage des jeunes. Ainsi ils ont pris l’engagement de soumettre un rapport au Gouvernement pour appréciation. Il revient à la communauté parentale de prendre ses responsabilités pour montrer cette opportunité aux enfants.
Afin de sécuriser l’ensemble de l’opération en ces temps de COVID-19, les 6 centres réquisitionnés ont été désinfectés pour la circonstance: la paroisse de Mantsimou, le gymnase Maxime Matsima, le gymnase Henri Elendé, le gymnase Nicole Oba, la mairie de Mfilou et la cité Don Bosco.
Mermans Babounga, spécialiste en communication, a précisé qu’il s’agit des jeunes vulnérables déscolarisés âgés de 16 à 30 ans ayant abandonné l’école pour multiples raisons, (l’école primaire, le collège et le lycée). Les jeunes intéressés par cette offre devront se présenter avec l’original de l’acte de naissance, une attestation de niveau, la carte scolaire et au besoin, une carte du projet Lisungui si seulement les parents en sont les bénéficiaires.
Le spécialiste en communication a fait savoir que la formation est gratuite et qu’au terme de celle-ci, les apprenants passeront un stage de 3 mois avant de recevoir un diplôme de fin de formation.

Victor GUEMBELA