Les inondations au nord du pays ont provoqué le déplacement des populations et détruit des habitations. Des nombreuses familles se sont retrouvées sinistrées et hébergées dans les sites d’accueil et beaucoup d’enfants n’ont pas accès à l’école. Pour améliorer leur situation, Mme Irène Marie Cécile Mboukou-Kimbatsa Goma, ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire, a organisé le 20 avril dernier une réunion avec quelques agences du système des Nations-Unies, sur l’action à mener.

La réunion a connu la participation des agences telles que le FNUAP, le HCR, l’UNESCO et l’UNICEF. A l’issue de celle-ci, Mme Anne-Elisabeth Ravetto, représentante du HCR, s’est prêtée à la presse. «Nous avons été appelées par la ministre, pour trouver la réponse à donner pour améliorer les conditions des enfants qui n’ont pas tous accès à l’école et des réfugiés», a-t-elle expliqué.
Les partenaires du Congo et le ministère se sont mis d’accord pour évaluation des problèmes notamment les besoins, en ce qui concerne chacune d’entre elles dans son aire de responsabilité. «Nous examinerons ce qui pourra être fait pour renforcer le système éducatif et sanitaire. Nous sommes dans la phase de compréhension des problèmes sur place, non pas uniquement pour les réfugiés, mais pour toutes les populations qui habitent ces zones afin de mobiliser l’attention des acteurs de développement», a fait savoir Mme Anne-Elisabeth Ravetto.
Elle a reconnu qu’il y a des réfugiés à Makotipoko, dans les environs et à Buemba. «Le HCR est présent dans les Plateaux, notamment à Gamboma. Nous travaillons à soutenir les autorités locales pour protéger et assister les réfugiés qui habitent dans les sites à Mbouémba, à Makotipoko et bien d’autres localités. Y compris leur documentation, par exemple, l’obtention des actes de naissance. C’est l’une des problématiques qui a été mentionnée au cours de cette réunion».
La représentante du HCR a indiqué que son agence a un programme pour soutenir les autorités dans l’éradication de l’apatridie. «L’Afrique est bien placée pour avoir tous les outils en place pour pouvoir éradiquer l’apatridie. C’est un autre angle de travail que nous faisons dans les Plateaux», a-t-elle précisé.
La ministre a insisté sur la dimension «urgence» de cette action à mener. Rappelons que le Gouvernement fournit déjà des efforts dans la résolution du phénomène d’apatridie, malgré la situation économique et financière difficile que traverse le pays.