Le verdict de l’affaire de deux trafiquants d’une peau de panthère et d’un morceau d’ivoire, Koumba Ibayi et Ngoma Sota Landry, interpellés le 20 mai 2021 à Pointe-Noire, a été rendu le 3 août dernier par le Tribunal de Grande Instance de cette ville. Koumba Ibayi a été déclaré coupable des délits de détention, circulation et commercialisation de trophées d’espèces intégralement protégées, et condamné à six mois d’emprisonnement avec sursis. Ngoma Sota Landry, quant à lui, a été déclaré coupable de complicité de détention, circulation et commercialisation de trophées d’espèces intégralement protégées et condamné à 18 mois d’emprisonnement ferme. Tous les deux verseront solidairement un million de F.CFA à titre de dommages et intérêts ainsi que 300.000 F.CFA d’amende.
Les trafiquants Koumba Ibayi et Ngoma Sota Landry avait été interpellés par les agents de la direction départementale de l’Économie forestière de Pointe-Noire et les éléments de la section de recherches de la région de Gendarmerie, avec l’assistance technique du Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage (PALF) Ils avaient été pris en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation d’une peau de panthère et d’un morceau d’ivoire.
Les produits saisis provenaient du village Kotovindou, dans le département du Kouilou. Et, ils les apprêtaient à vendre à Pointe-Noire auprès de leurs potentiels clients.
Protégées intégralement aux plans national et international, la panthère et l’éléphant continuent de subir les affres des trafiquants de produits de faune, dans le seul but de s’enrichir. Mais, la République du Congo, qui s’est engagée à protéger les espèces animales en voie d’extinction, traque tous ceux qui entravent sa loi portant protection de la faune sauvage.
En rappel, six individus avaient été aussi interpellés en janvier dernier et le 2 février 2021 dans cette même ville avec quatre pointes d’ivoire, pesant 101,3 Kg et représentant approximativement quatre éléphants abattus, ainsi que plusieurs objets travaillés en ivoire. La procédure judiciaire y relative est pendante devant le Tribunal de Grande Instance de Pointe-Noire.

V.M.