Les rideaux de la troisième édition du séminaire gouvernemental sont tombés le samedi 8 janvier dernier à Brazzaville. Focalisé autour de deux réflexions majeures, notamment l’opérationnalisation du Plan national de développement (PND) 2022-2026 et la résolution des défis sociaux, ce séminaire tenu sous la houlette du Premier ministre Anatole Collinet Makosso a permis aux ministres de poursuivre la maîtrise des différents volets du nouveau programme quinquennal.

En attente de l’approbation du Plan national de développement 2022-2026 par la Parlement, les ministres sont de nouveau entrés en conclave, afin de trouver les meilleures approches pour l’atteinte des objectifs fixés dans ce programme gouvernemental. Ils se sont employés à transformer les grandes orientations de ce plan en actions concrètes à exécuter trimestriellement.
Axés sur six piliers essentiels: l’agriculture, l’industrie, le tourisme, les zones économiques spéciales, l’immobilier et l’économie numérique, ce PND coûtera environ 9000 milliards de francs de CFA sur cinq ans. Le financement sera assuré à 75% par les investisseurs privés tant nationaux qu’internationaux. Actuellement le Gouvernement a déjà mobilisé sur fonds propres près de 20% de ce financement global soit un peu plus de 2500 milliards de francs CFA.
Clôturant les travaux, Anatole Collinet Makosso a estimé que toutes les possibilités ont été envisagées pour atteindre les objectifs. «Nous avons élaboré ce plan en tenant compte des moyens que nous sommes capables de mobiliser ou de faire mobiliser dans l’environnement national et international actuel. Je peux dire que nous sommes désormais outillés pour mobiliser et faire mobiliser les environnements nationaux et internationaux pour la mise en œuvre efficace de notre PND quinquennal. Nous n’aurons pas à trouver des prétextes si nous ne parvenions pas l’exécuter» a-t-il dit.
Le Gouvernement qui a orienté ce plan vers le développement de l’initiative entrepreneuriale, en mettant un accent particulier sur l’employabilité des jeunes, doit cependant faire face à la montée en puissance des antivaleurs dans l’administration publique. Il s’agira de «Conforter les créateurs d’entreprises en les protégeant surtout contre certains de nos propres fonctionnaires dont les opérations de harcèlement et le refus d’interpréter correctement nos textes en vigueur découragent les citoyens qui désirent entreprendre une activité par laquelle des emplois pourraient être créés», a indiqué le Premier ministre Anatole Collinet Makosso.

Esperancia
MBOSSA-OKANDZE