Le tout premier ouvrage de Valentin Oko intitulé, ‘’Signes des temps’’, a été présenté et dédicacé vendredi 14 octobre dernier à Brazzaville. Ce livre de 148 pages est une compilation des articles de presse de l’auteur publiés dans le quotidien ‘’Les Dépêches de Brazzaville’’, à travers la rubrique ‘’Tribune libre’’. Il relate les faits réels des phénomènes mondiaux, voire des thématiques majeures qui ont marqué les années 2015 et surtout 2021. Entre autres, le changement climatique, la pandémie de Covid-19, la politique nationale, la culture, etc. Préfacé par le Pr Mukala Kadima-Nzuji, l’ouvrage ‘’Signes des temps’’ a été publié aux éditions L’Harmattan (France) en 2022. En présence d’Henri Djombo, président des écrivains du Congo, et d’un parterre d’invités, la cérémonie de présentation et dédicace du livre a connu la participation des Professeurs André Patient Bokiba, Mukala Kadima-Nzuji, Grégoire Lefouoba et du Dr Emile Gankama, sous la modération de l’écrivain Florent Sogni Nzaou.

Tout en reprochant à l’auteur d’être indirect dans l’émission de son opinion à propos des sujets qu’il aborde dans ses chroniques, André Patient Bokiba a mis l’accent sur les composantes de l’image de la couverture du livre et de son intitulé. Il estime que la partie supérieure de l’illustration traduit l’approche du crépuscule et la partie inférieure annonce l’orage. Ces deux perceptions de l’image laissent transparaître l’angoisse qui explique le mot ‘’Signes’’ qui constitue le titre de l’ouvrage. Une sorte de prémonition à tout ce qui est susceptible de compromettre l’existence.
Grégoire Lefouoba, pour sa part, trouve dans cet ouvrage, «une mine d’informations …sur les questions d’intérêt général». Parlant de la titraille de l’ouvrage ‘’Signes des temps’’, notamment sur l’aspect lié au temps, il estime que le temps n’est pas éternel. «C’est une grosse faute de philosophie de penser que le temps ne meurt pas. Si vous qui êtes engendrés par le temps vous mourez, cela veut dire que le temps meurt aussi…», a-t-il souligné. Le temps meurt. C’est ainsi qu’on parle de l’apocalypse.
Le préfacier de l’ouvrage, Pr Mukala Kadima-Nzuji, a, de son côté, fait savoir que le texte de Valentin Oko, est intéressant. Mais, il se demande pourquoi l’ouvrage ne porterait pas le titre de ‘’Chroniques congolaises.’’ Quoique celui de Jean-Baptiste Tati Loutard porte la même dénomination. Il y a une nette différence entre les deux textes, dans la mesure où, ‘’les chroniques congolaises’’ de ce dernier relèvent de l’imaginaire alors que Valentin Oko, lui, parle des faits réels.
Valentin Oko a invité les journalistes à lui emboiter le pas. «C’est une invite aux journalistes de faire comme j’ai fait. J’écris et j’ai commencé à écrire mes textes depuis l’université… mais avec le temps j’ai perdu cette mine d’informations… Et être en possession de ce livre entre mes mains aujourd’hui me donne le sentiment d’une grande satisfaction», a-t-il fait savoir, avant de remercier le staff du quotidien ‘’Les Dépêches de Brazzaville’’, qui lui a donné la possibilité de s’exprimer dans les colonnes de ce journal à travers la rubrique ‘’Tribune libre’’.
Valentin Oko est à son premier livre. Il occupe actuellement les fonctions de directeur de la presse présidentielle.

Marcellin MOUZITA