Le ministre du Budget, des comptes publics et du portefeuille public, Ludovic Ngatsé, a déploré le 5 mai 2023 les mauvaises conditions de travail de ses cadres et agents. C’était lors de sa visite tour à tour dans les directions dont il a la charge: direction générale du contrôle budgétaire, direction générale du budget, direction générale du portefeuille public et direction générale du contrôle des marchés publics. «Le ministère des Finances et celui du Budget élaborent les budgets de l’Etat, suivent son exécution, mais les cadres sont mal installés. Ce qui a des conséquences réelles sur la qualité de la dépense, sur la possibilité de mobilisation des ressources», a-t-il déclaré.
La visite du ministre était pour faire un état des lieux physiques et une prise de connaissance pour s’assurer que la mission qui lui a été confiée par le Président de la République et le Premier ministre peut se réaliser dans les bonnes conditions.
«La direction du contrôle budgétaire, nous permet de nous assurer que les dépenses qui sont engagées sont sincères. A la direction du portefeuille public, il n’y a que deux bureaux. Le président attend qu’il y ait des résultats dans la mise en œuvre du budget, mais cela ne peut pas être fait si on n’applique pas les procédures», a souligné le ministre.
Ludovic Ngatsé a reconnu que ce sont des directions sensibles pour la mise en œuvre du budget de l’Etat et même son élaboration. «J’ai rencontré des cadres volontaristes, mais qui travaillent dans les conditions difficiles. Un gros effort doit être fait de ce côté de manière à améliorer leurs conditions de travail et permettre un réel contrôle», a-t-il dit.
Le Gouvernement avait engagé des travaux pour un grand bâtiment pour les ministères du Budget et des Finances, qui pour des raisons de difficultés, n’ont pas pu conclure ces travaux. «Je repartirai vers qui de droit pour dire: si on veut vraiment avoir des résultats, il faut qu’on avance sur les chantiers des travaux pour améliorer les conditions de travail», a affirmé le ministre.
Aybienevie
N’KOUKA-KOUDISSA
