Initiées en 2021 par Bruno Jean Richard Itoua, ministre des Hydrocarbures, les sessions de formation se poursuivent. Il s’agit de renforcer les capacités opérationnelles des ressources humaines des agents et cadres de son ministère afin de réduire l’irrégularité et combler les déficits de connaissances dans le secteur pétrolier. À Pointe-Noire, ces agents et cadres vont être formés par le cabinet SPR/KMOS pendant plus d’une semaine. L’ouverture de cette session a été faite le 4 mai dernier par Macaire Batchi, directeur du cabinet du ministre des Hydrocarbures, en présence du directeur départemental des Hydrocarbures de Pointe-Noire et Kouilou, Godefroy Jules Pikene.

La session est centrée sur trois axes majeurs: formation initiale pour offrir à un certain nombre d’agents du ministère des Hydrocarbures les rudiments des activités pétrolières, notamment l’initiation à la chaîne pétrolière et gazière; formation thématique pour les agents qui disposent d’un certain niveau d’expertise dans le domaine pétrolier; formation sur les enjeux stratégiques du secteur, réservée aux managers et top managers.
La formation poursuit aussi quelques objectifs généraux sur l’initiation, le gaz naturel liquéfié (GNL) et sur le contenu local.
Les personnels nouvellement recrutés reçoivent aussi les rudiments nécessaires afin de leur permettre de maîtriser des activités de toute la chaîne pétrolière et gazière.
Pour le gaz naturel liquéfie, les participants sont formés sur la maîtrise des subtilités du circuit de commercialisation et de trading de cette matière sur le marché international et sur le plan local.
Et sur le contenu local, les personnels du secteur ont l’obligation de mieux suivre et contrôler les aspects liés au contenu des activités pétrolières et gazières, conformément à la loi qui détermine le périmètre et les principales composantes du contenu local dans le secteur des hydrocarbures.
À l’ouverture des travaux, Macaire Batchi a appelé les participants à plus d’assiduité et beaucoup de discipline et de courtoisie entre apprenants et formateurs.
«Pour nous tous, la formation nous aide à transformer les besoins en ressources humaines, à mobiliser, valoriser et développer davantage les compétences pour une meilleure qualité de service et de prestation», a-t-il dit
Il également sollicité l’indulgence des formateurs afin qu’ils comprennent l’état psychologique de leurs apprenants, leurs besoins, leurs difficultés d’apprentissage et surtout les attentes.
Jean-Christophe Bouanga, directeur gérant du cabinet SPR/KMOS et formateur, a affirmé qu’il s’agit de doter les jeunes agents des compétences pouvant les aider dans la maîtrise des spécialités du secteur. «Nous devrions nous mettre, d’une part, à la fois au même niveau avec les apprenants et, d’autre part, d’essayer d’élever leur niveau également», a-t-il affirmé.

Madocie Déogratias MONGO