Georges Thalès M’boundi est séminariste de l’archidiocèse de Brazzaville au Grand séminaire de théologie Cardinal Emile Biayenda. Il a sorti le 15 août dernier, en la fête de l’Assomption, un album titré: «Elikya ya biso» qui se traduit du lingala en français notre espérance. L’album compte six chants.

L’album «Elikya ya Biso» est une invite à fonder notre espoir en Dieu comme le recommande le Psaume 61 (62), 6. D’ailleurs, le choix du nombre de titres l’explicite mieux. Six est selon le symbolisme judéo-chrétien un chiffre qui traduit la finitude et l’imperfection de l’être humain qui ne trouverait son repos qu’en Dieu seul, source de toute perfection. Comme quoi, quels que soient les fléaux ou calamités ou, Dieu demeure un appui sûr.

Thalès Mboundi
Thalès Mboundi

«Le premier chant intitulé ‘’Baba’’ est une prière universelle dans laquelle on implore le secours de Dieu et lui demandons d’entendre les lamentations de son peuple face à des situations chaotiques telles que la COVID.
Le deuxième chant, ‘’Kaya bisu ngninga’’ (Prends pitié de nous), toujours dans le prolongement du premier, c’est une reconnaissance des fautes et une supplication de la miséricorde de Dieu.
Le troisième, ‘’Elikya ya biso’’ (Notre Esperance), éponyme à l’album, exhorte à fonder toute la confiance et tout espoir en Dieu de qui nous viennent la vie et le salut.
Le quatrième, ‘’Leyemba Maria’’ (Chantons Marie), l’insertion de ce titre est une manière de vénérer Marie, de reconnaître ses mérites et surtout, d’implorer son intercession pour notre monde en désarroi. C’est une manière d’exprimer aussi ma dévotion mariale. Il sied de préciser que cet album est sorti le 15 août 2021en la fête de l’Assomption.
Le cinquième, ‘’Notre offrande’’, Dieu nous donne le salut. Nous sommes conscients qu’il nous a épargnés du pire, face à cette pandémie à Coronavirus, mais que pourrions-nous lui donner en retour? C’est une offrande que nous devrions lui donner. Ce titre implore le Seigneur d’accepter notre offrande, celle de notre vie et de toutes les bonnes œuvres qu’Il nous fait la grâce d’accomplir.
Le sixième et dernier titre est ‘’Noël Selhat’’ (Selhat n’étant que l’inversion de mon deuxième prénom Thalès), ce chant est une manière de chanter les louanges de l’Enfant Jésus venu prendre la condition humaine. Par ricochet, c’est aussi une manière de lui confier notre monde en perte de repères», telle est l’explication que Thalès M’boundi donne sur les différents chants de l’album ‘’Elikya ya biso’’.
C’est une idée qu’il a commencé à mûrir au début de son stage inter-cycle, consacrant les moments de pause et de détente à cet art sacré. «L’idée proprement dite m’est venue, affirme-t-il, du souci de faire connaitre au grand public le fruit de mes inspirations. J’ai aussi été animé par cet ardent désir de poursuivre l’œuvre de l’inculturation commencée par nos prédécesseurs. Un dernier fait qui m’a inspiré surtout pour le choix du titre, c’est la covid-19 dans la mesure où elle a provoqué en certains la fin des certitudes ; et alors moi je propose de fonder notre espoir en Dieu.»
La concrétisation de ce projet a été rendue possible grâce à la signature d’un contrat avec la maison E2D, une maison de production nigériane. Il a bénéficié également du soutien d’autres musiciens chrétiens comme l’Abbé Jocel Sakala Sabi, ou Pierre Alain Cephas Mouanga et Karell Massounda.
Pour se procurer l’album Elikya ya biso, il suffit d’appeler aux numéros 06 862 37 33 ou 06 553 63 39. Le cd est vendu à Brazzaville, précisément à la cathédrale Sacré-Cœur, à la paroisse saint Pie X de l’OMS et à la Paroisse Saint Louis Grignon de Monfort de Mikalou, au prix de 2000 F. CFA.

Aubin BANZOUZI