A l’occasion de Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, la maison d’Edition L’Harmattan-Congo a organisé samedi 23 avril dernier une journée portes ouvertes. Elle était couplée à la dédicace de l’œuvre de l’écrivain Antoine Obame: «Sur le parcaours de la douane, la place du juge dans le contentieux douanier».
Placée sous le thème «L’avenir du livre à l’ère du numérique», cette journée s’est déroulée en présence de quelques membres du Gouvernement: Jean Luc Mountou (enseignement préscolaire, primaire, secondaire et alphabétisation), et Hugues Ngouélondélé (Jeunesse et sports, éducation physique, formation qualifiante et emploi).
La maison d’édition et librairie L’Harmattan-Congo, préalablement située à l’ex-Congo pharmacie, a intégré, depuis janvier 2020, son nouveau bâtiment érigé sur les cendres de l’ex-immeuble du night-club «Les diplomates», 219, avenue Nelson Mandela.
Dans son mot de circonstance, M. Gratias Collinet Makosso, le directeur de L’Harmattan-Congo, a souligné: «La maison d’édition L’Harmattan Congo, le carrefour des écrivains, enseignants chercheurs, étudiants et de toute autre personne amoureuse de littérature et désireuse de partager ses œuvres au grand public, est heureuse d’accueillir ses hôtes pour l’édition d’un livre qui, autrefois, était un mystère au Congo, puisqu’il fallait faire recours aux éditions étrangères pour publier une œuvre artistique. Avec la présence de cette maison d’édition au Congo, la publication d’une œuvre n’est plus aussi contraignante.»
A cette occasion, le livre d’Antoine Obame, le premier à être édité en 2022 par cette maison d’édition, a été officiellement présenté au public. C’est un ouvrage de 186 pages comprenant deux parties: la première comprend dix chapitres, tandis que la deuxième en a six. La préface porte l’estampille de Hugues Ngouélondélé.
Dans cet ouvrage, Antoine Obame rapporte la pratique douanière à travers des sujets qui ont inspiré ses réflexions, ses responsabilités prises et ses missions accomplies.
Il s’agit, en outre, de recueillir un juste milieu entre les pouvoirs du juge, d’une part, et les pouvoirs de l’administration des douanes, d’autre part, pour bien lutter contre la fraude douanière et confirmer le droit des agents verbalisateurs poursuivants.

V. GUEMBELA