Fondée en 1959 par Bruno Bacongo et ses compagnons, aidés par le père Armand Flamand, prêtre de la Congrégation du Saint Sacrement, la chorale Tanga-ni-Tanga de la paroisse Saint Pierre Claver de Bacongo dans l’archidiocèse de Brazzaville, a commémoré un triple événement: les 60, 61 et 62 ans de son existence, correspondant aux jubilés de Diamant, de Platane et d’Ivoire. C’était au cours de la messe de 11h en l’église Saint Pierre Caver, le dimanche 21 août 2022, vingt et unième dimanche du temps ordinaire de l’année liturgique-C.

Présidée par Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou, archevêque métropolitain de Brazzaville, la messe a été concélébrée par le père Girès Younga, curé de la paroisse hôte, et plusieurs prêtres dont les pères Casimir Moukouba, directeur diocésain de la liturgie, Frédéric Malanda, Sss, prêtre de la congrégation du Saint Sacrement, les abbés Yvon Dalla, curé nommé de la paroisse Saint-Esprit de Moungali, Francis Sekiesse, secrétaire adjoint de l’archevêque et à compter du 14 septembre 2022, vicaire de la paroisse-basilique Sainte Anne du Congo, et bien d’autres.

Une vue de la chorale en fête animant la messe.
Une vue de la chorale en fête animant la messe.

Au début de la messe, le curé de la paroisse a prononcé le mot de bienvenue à tous les participants et notamment à l’archevêque de Brazzaville venus s’unir à la joie festive de cette chorale initiatrice de la messe de 11h dans cette paroisse et l’une des chorales de l’archidiocèse après 60 ans à faire preuve de maturité, fruit d’un travail acharné et passionné.
Dans la foule des participants à la messe de 11h animée par la chorale à l’honneur, pouvaient être distingués des délégués des chorales sœurs de Brazzaville ainsi que des membres de la chorale Christ-Roi de la paroisse Christ-Roi de Loandjili de Pointe-Noire venus partager la joie de la chorale jubilaire.
Dans son homélie, l’archevêque a attiré l’attention des choristes afin qu’ils demeurent sel de la terre et lumière du monde par le biais de l’évangélisation par le chant, leur spécificité en tant que chrétien. Il les a mis en garde pour que des comportements déviants ne s’installent pas dans ce mouvement d’apostolat qui regorge en son sein plus de trois cents membres actifs.
Vers la fin de la messe, avant l’exécution de l’hymne de la chorale, Mme Julienne Ntsiété, présidente sortante de la chorale en fête, a rappelé le parcours historique de ce mouvement d’apostolat, ses mérites, ses particularités et les prouesses réalisées par la chorale dans le domaine de la musique religieuse.
Intervenant en dernier l’archevêque a interpellé davantage les choristes afin qu’ils soient et demeurent les bâtisseurs aguerris et intrépides de l’Eglise d’aujourd’hui et de demain, et surtout de leur chorale, assurant ainsi la transmission du flambeau de la foi aux générations futures dans un esprit de fraternité, d’humilité, d’unité, de solidarité et de cohésion mutuelle.

Gislain Wilfrid BOUMBA