‘’Seigneur, nous implorons ta miséricorde pour que tu assistes et accordes la guérison à notre frère, le général J. M. Michel Mokoko’’. Cette supplique a retenti plusieurs fois en l’Eglise St François de Tié-Tié, à Pointe-Noire. C’était le 30 Octobre 2021, au cours d’une messe demandée par André Gomes Gnali et les responsables du Parti Renaissance, avec la participation des militants, partisans et amis du général sus cité.

Une messe dite pour la santé et la libération du Général Jean Marie Michel Mokoko récemment réincarcéré. Ainsi l’ont défini les responsables du Parti Renaissance qui, en demandant cette messe ont voulu témoigner de leur amour envers leur leader. Et rendre grâce à Dieu. Car toute célébration eucharistique est une action de grâce, et qu’en toutes circonstances, que ce soit en moments de difficultés ou de joie, il faut rendre grâce à Dieu, et rien ne saurait nous séparer de l’amour du Christ, a dit le Père Didier Bozala.
Le célébrant reprenait ainsi dans son homélie la quintessence de l’évangile de Mathieu (Mt. 8, 5-13 En référence à ce Centurion (Commandant de l’armée romaine) qui demandait à Jésus la guérison de son serviteur. Une demande faite avec foi, et le miracle de la guérison se produisit, par la parole de Jésus Christ a précisé Père Didier Bozala. Ou encore ces supplications en l’épitre de St Paul aux Romains (Rm. 8, 35-39), sous les chants merveilleusement exécutés par la Chorale les Rois Mages de la Paroisse St François.
Hélas ils n’étaient pas très nombreux à cette messe les partisans et amis de Mokoko. ‘’C’est certainement par peur…ou peut-être que l’information demandait à être mieux relayée. Quoi qu’il en soit, ce qui compte ce n’est pas le nombre, mais plutôt le fait de prier, d’implorer la miséricorde de Dieu en faveur de la santé de notre frère qui est en prison. Il n’y avait rien de subversif’’ a expliqué Jean Mankessi le Président de la fédération Renaissance de Pointe-Noire représentant Jean-Paul Bouity le Président National de Renaissance en convalescence.
Une collation a été servie à la fin de la messe.

Jean BANZOUZI-MALONGA