L’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH), en partenariat avec la Rencontre pour la paix et les droits de l’homme (RPDH), a tenu le 15 mars 2023 à Brazzaville un déjeuner de presse pour informer sur l’engagement de la société civile dans les processus de gouvernance forestière en cours et sur les résultats du plaidoyer mené par ces organisations et les plateformes de la société civile. Le débat a été conduit par Franck Chardin Aubin Tchibinda, directeur exécutif de l’OCDH, en présence de Franck Loufoua, responsable des programmes à la RPDH.

Vue partielle de la forêt congolaise
Vue partielle de la forêt congolaise

Différents exposés développés ont porté sur les efforts de la société civile montrant la contribution et l’analyse de son implication pour améliorer la gouvernance forestière. Ces exposés ont été présentés simultanément par Lilian Barros, représentant de la plateforme pour la gestion durable des forêts (PGDF), Mme Nina Cynthia Kiyindou Yombo, chargée du programme des ressources naturelles et droits des communautés forestières à l’OCDH et Franck Loufoua, représentant la RPDH et l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).
Toutes les présentations ont été axées sur le plaidoyer en faisant ressortir les efforts que les organisations de la société civile ont adopté des plaidoyers sous forme de note de contribution pour mener des actions envers les pouvoirs publics et aux partenaires techniques et financiers.
Le débat a été orienté sur les recommandations à prendre en compte dans le cadre de la mise en œuvre des processus en cours dans le pays pour assurer la gouvernance forestière.
Franck Chardin Aubin Tchibinda a déclaré: «La conservation du massif forestier du Bassin du Congo, deuxième poumon écologique du monde après l’Amazonie, mobilise autant d’énergie et de ressources. Les Etats concernés adoptent de plus en plus des mesures visant une meilleure gestion des espaces formant ce massif, dont la République du Congo fait partie. Son économie repose principalement sur l’exploitation des ressources naturelles et pour lesquelles l’exploitation forestière représente 5% du PIB et l’industrie forestière est pourvoyeur d’emplois…».
Parmi ces processus, il y a l’accord de partenariat volontaire (APV)-application des règlementations forestières, gouvernance et échanges commerciaux (FLEGT), l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), la REDD+, et l’initiative des produits agricoles de base durable en Afrique (ASCI).

Philippe BANZ