Les membres du comité de privatisation ont relancé le 28 mars 2023 les activités du 5e comité de privatisation, quatre ans après la dernière session organisée le 23 novembre 2018. C’était sous la conduite de Ludovic Ngatsé, ministre du Budget, des comptes publics et du portefeuille public, président dudit comité. Au cours de cette session, ils ont adopté le bilan du programme des privatisations, son programme actualisé, l’état d’avancement de certaines opérations de privatisation et le budget dont le montant n’a pas été révélé.

«Le comité va préparer les dossiers qui seront soumis en conseil des ministres, pour voir la liquidation de certaines entreprises, mais également pour acter la vente des actifs», a indiqué Jean Joseph Imangue, secrétaire permanent du comité de privatisation.
Ouvrant les travaux, Ludovic Ngatsé a réaffirmé que le comité de privatisation est l’organe technique du Gouvernement dans l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi de la politique de privatisation des entreprises publiques. La loi n°21-94 du 10 août 1994 portant loi-cadre sur la privatisation, a souligné le ministre, est toujours en vigueur.
Il a ajouté que la privatisation est non seulement le transfert au privé, de la propriété publique, mais aussi l’appel à l’expertise et au capital privé qui oblige à plus de transparence, de contrôle du point de vue de l’emploi des sommes allouées et de l’exigence d’un niveau de performance plus élevé.
«cette loi détermine le champ d’action de la privatisation qui couvre tous les domaines du secteur productif d’Etat, notamment les hydrocarbures, l’agriculture, l’industrie, les eaux et forêts, l’eau, l’électricité, les transports, les télécommunications, les offices, les assurances et les banques», a-t-il déclaré.
La 5è réunion du comité de privatisation a connu la participation des ministres en charge des Transports, du développement industriel et de l’industrie culturelle.

Aybienevie
N’KOUKA-KOUDISSA
et Rode LENGA
(Stagiaire)