Les négociations entre le Gouvernement et les représentants syndicaux des ex-agents du chantier naval et transports fluviaux (CNTF) ont eu lieu le 27 août dernier dans la salle du ministère des Affaires étrangères, sous la direction du ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du travail, et de la sécurité sociale, Firmin Ayessa.

Ces négociations ont pour objectif de parvenir à l’apurement des droits des ex-travailleurs de cette entreprise du portefeuille public. Préalablement à tout paiement, il fallait recadrer les droits de ex-agents, définir avec exactitude le montant à allouer à chacun d’eux et, enfin, examiner tout sujet subséquent.
Le ministre d’Etat Firmin Ayessa a indiqué que l’histoire du portefeuille public du pays renseigne abondamment sur les entreprises qui en sont sorties et celles qui y sont entrées au fil des années avec, au milieu, les entreprises qui se sont transformées. «Le tout en fonction de nos choix politiques, des transformations technologiques, mais aussi des réalités, voire des contraintes économiques et financières présidant à cette variété de destins». Dans cette histoire du portefeuille public, a-t-il poursuivi, «le chantier naval et transports fluviaux a, peu ou prou, esquissé sa propre histoire. Une histoire assez mouvementée, du reste, à laquelle les présentes négociations nous donneront sans doute quelques accès utiles».
Né de l’éclatement de l’Agence transcongolaise de communication (ATC), «le cours de la vie du CNTF s’est, en effet, caractérisé par plusieurs péripéties, avec des activités qui se sont déployés sous diverses appellations et qui ont connu des hauts et de bas, beaucoup plus de bas que de hauts», a-t-il rappelé.
Il a relevé que de toutes les péripéties que le CNTF a connues et qui ont fait couler tant d’encre et de salive, «il sied aujourd’hui de retenir au moins deux repères majeurs. Le premier renvoie à l’histoire du portefeuille public; il se poursuit encore, avec les nouvelles perspectives que le Gouvernement entend, avec ses partenaires, donner au chantier naval et transports fluviaux. Le second repère, est celui des droits sociaux devant revenir aux ex-agents du CNTF. Des droits arrêtés de commun accord à la date du 31 août 2014 et que la récente cession, à titre onéreux, du site ayant appartenu à l’entreprise nous engage à remettre sur la table des négociations. Des droits qui, les années écoulées, ont tout de même connu un début de paiement par le Gouvernement, notamment dans leur partie principale. Des droits sur lesquels les négociations qui s’ouvrent ce jour devront jeter un éclairage consensuel, à l’effet de parvenir à leur apurement total», a affirmé Firmin Ayessa.

Pascal-AZAD DOKO