On cherche des spécialistes au chevet de la grande malade qu’est la section football d’Etoile du Congo devenue ces dernières années le giron de la pagaille et de l’immobilisme.
Le club le plus titré du pays se meurt, malade, presque abandonné par ses dirigeants occupés souvent par des activités extra-sportives. Ils donnent l’impression de laisser pourrir la situation. On ne le découvre pas seulement maintenant. Le giron est plein de hurleurs de tout poil, plus enclins à dénigrer, à critiquer, à accuser, à injurier qu’à construire. On a beau les conjurer, les démons malfaisants reviennent dans ce giron à la tête de légions entières. Pour le replonger dans la pagaille et l’immobilisme. C’est désormais comme ça.
L’équipe de football est en crise permanente. Chaque comité directeur qui y arrive épouse l’échec, excepté celui qui a donné à l’équipe la Coupe nationale en 2019. Celui que le désormais ex-président général Faustin Elenga, a mis en place la saison passée n’y a pas échappé. Installé avec confiance et solennité par des «sages», il s’est réduit à une portion congrue et à quelques porteurs d’eau bavards. En effet, ce comité a eu du mal à conduire l’équipe au championnat national. Et l’échec, très prévisible, a couronné l’entreprise. Tous les autres membres nommés ou élus s’étaient longtemps évanouis dans la nature. Comme toujours. Cela n’a semble-t-il ému personne. Et Faustin Elenga a fini par jeter l’éponge à son tour.
Comme on le voit, la section football d’Etoile du Congo est au creux de la vague. Elle agonise. «Faudra-t-il attendre la veille de la prochaine saison pour assister au traditionnel ballet des sages ?», s’interrogent les supporters soucieux de l’avenir du club. Les responsables du club, huppés ou pas huppés, ne doivent pas attendre l’irréparable pour se manifester. Ce serait trop tard.
Bref, on cherche des spécialistes au chevet du club le plus titré du Congo. La plaie est si profonde qu’elle exige des hommes et des femmes volontaires, courageux, déterminés et sincères, capables de joueur le jeu…

Jean ZENGABIO