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ACERAC : Projection de la prochaine Assemblée plénière à N’Djamena

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Les participants au Conseil permament de février 2024 de l'ACERAC (Ph. d'arch)

La XIIIe Assemblée plénière de l’Association des Conférences épiscopales de la région d’Afrique centrale (ACERAC) se tiendra à N’Djamena, au Tchad, en juillet 2025 ou en janvier 2026. Elle aura lieu après celle de Mongomo en Guinée équatoriale en juillet 2022, qui a réfléchi sur les migrations des jeunes en Afrique centrale. Pour préparer ces assises qui réuniront pendant une semaine l’épiscopat d’Afrique centrale dans la capitale tchadienne, Brazzaville, siège de l’association a abrité, du 28 au 30 mai 2024, la réunion des secrétaires généraux des six Conférences épiscopales de la région, sous l’égide de l’abbé Antonio Mabiala, secrétaire général de l’ACERAC.

Pendant leur réunion, le secrétaire général de l’ACERAC et ses confrères secrétaires généraux des Conférences épiscopales membres de l’association ont défini les enjeux de la prochaine Assemblée plénière à N’Djamena. Ils ont élaboré les stratégies liées à la tenue de cette rencontre triennale des évêques de la sous-région, notamment les propositions des différents sous-thèmes et des conférenciers.

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Abbé Antonio Mabiala

La réunion s’est articulée essentiellement autour des conclusions du dernier Conseil permanent, qui avait réuni les évêques présidents des Conférences épiscopales des six pays de l’ACERAC et leurs secrétaires à Brazzaville. En effet, le secrétaire général de l’ACERAC a fait la synthèse de cette dernière session du Conseil permanent tenu en février 2024.
L’abbé Antonio Mabiala a rappelé à ses confrères que les évêques avaient statué sur deux propositions de thème: «L’usage des réseaux sociaux dans l’Eglise» et «Le mariage comme lieu de la fécondité et de la régénération de la famille: regard sur les unions des personnes de même sexe». De ces deux problématiques, les évêques membres du Conseil permanent de l’ACERAC sont parvenus au choix d’un thème englobant les multiples défis qui minent la sous-région, et qui impactent tantôt négativement leurs pays. Ainsi, ils se sont accordés sur: «Les défis de l’Eglise Famille de Dieu en Afrique centrale: 30 ans après la publication de l’exhortation apostolique post-synodale Ecclesia in Africa».
Le choix de cette thématique a été motivé par la célébration du 30e anniversaire de la remise en 1995 par le Pape Jean-Paul II de cette exhortation apostolique issue du premier synode spécial pour l’Afrique. Dans cette dynamique, il s’agit pour les évêques de l’ACERAC de définir une ligne d’identification comme Africains, car a précisé le secrétaire général de l’ACERAC, c’était pour la première fois, à travers ce synode que l’Eglise recevait l’épithète de famille de Dieu.
Cette réunion présidée par le secrétaire général de l’ACERAC, a regroupé autour de lui, son adjoint, les secrétaires généraux des Conférences épiscopales du Cameroun, du Tchad, de Centrafrique et du Gabon. Ceux de Guinée équatoriale et du Congo pays hôte étaient excusés. Elle a connu également la participation de l’un des experts de l’ACERAC, l’abbé Stève Gaston Bobongaud, doyen de la Faculté de philosophie de l’Université catholique d’Afrique centrale (UCAC) à Yaoundé au Cameroun venu à Brazzaville participer à un colloque, et de l’auteur de cet article, responsable de la communication de l’ACERAC.
Initialement prévue à Bata, en Guinée équatoriale, la réunion des secrétaires généraux de l’ACERAC a été ramenée à Brazzaville, au siège. Elle est la toute première de Mgr Paul Nyaga, nouveau secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (CENC). Les propositions des secrétaires généraux seront soumises aux évêques membres du Conseil permanent de l’ACERAC, qui les examineront à la prochaine session de cette instance en février 2025 à N’Djamena.

Aristide Ghislain NGOUMA

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