Home Sport COUPE DE LA CONFEDERATION : Il ne faut plus rêver

COUPE DE LA CONFEDERATION : Il ne faut plus rêver

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Les incursions de Jérémy Mbuyi n’ont rien apporté

La carrière africaine des Diables-Noirs s’est achevée prématurément avant les deux dernières journées de la phase de poules prévues en février prochain. A cause d’un match nul (1-1) concédé mardi 20 décembre dernier au Stade Alphonse Massamba-Débat face à la RS Berkane, ils ne verront pas les quarts de finale rêvés. Cette élimination remet en cause la gestion et l’efficacité de l’équipe.
Derniers de leur groupe au terme de la phase aller, les Diables-Noirs nourrissaient cependant l’espoir de renverser la tendance dès l’entame de la manche retour en accueillant la RS Berkane victorieuse (2-0) à l’aller. La tâche semblait certes difficile mais non impossible. Pour preuve, ils ont donné à leur adversaire marocain une réplique inattendue, en dominant la première période et en ouvrant le score au terme d’un joli mouvement collectif conclu en but par un défenseur, Alvès Ngakosso Oko. Malheureusement, dès la reprise, ils ont encaissé le but d’égalisation. Un nouveau forcing en fin de partie n’aboutira pas au second but diablotin tant espéré. Les carottes étaient cuites. Le rêve de la qualification aux quarts de finale était définitivement brisé.
Beaucoup d’événements ont contribué à l’échec des Diables-Noirs. Ils sont d’abord d’ordre psychologique, ensuite organisationnel. Les ‘’Jaune et noir’’ auront abordé la phase de groupes dans une atmosphère de fléchissement moral. Avec le départ inexpliqué du technicien français Noël Tosi, on ne saurait affirmer que le représentant congolais abordait cette phase avec un moral au beau fixe, les idées claires et le mollet alerte. Son successeur, bien que bénéficiant de circonstances atténuantes, n’a pas su faire bon usage de l’effectif dont il disposait. Les quatre matches disputés ont mis à nu les carences physiques et psychologiques de l’équipe. Il y a là des interrogations sur le travail et la compétence du staff technique. Mais, fallait-il limoger aussi rapidement l’entraîneur Cyril Donga, après seulement deux mois d’exercice ? Les avis sont divergents.
Mais la plaie se situe aussi au niveau de la définition des rôles des dirigeants. Si les Diables-Noirs ont été si bêtement éliminés cette année de la campagne de la Coupe de la Confédération, c’est aussi faute de rigueur dans le recrutement et de coordination dans l’exécution des tâches par les dirigeants. Le choix des priorités n’a pas souvent obéi à la logique du staff technique.
Au-delà de l’élimination, c’est toute la politique de gestion des Diables-Noirs qui est à revoir. Les dirigeants sauront-ils désormais définir des objectifs précis à atteindre par leur équipe dont le palmarès reste impitoyablement vierge au niveau continental, et utiliser à bon escient l’argent généré par leur participation à deux reprises à la phase de groupes ?

Jean ZENGABIO

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