Prélude aux championnats départementaux de sambo (art martial et sport de combat créé en ex-URSS, mélangeant principalement le judo, la boxe et la lutte) des ligues de Pointe-Noire et du Kouilou, le dojo de judo du club Tchiapi à Tié-Tié (arrondissement 3 de la capitale économique congolaise), a abrité le 25 février dernier le tournoi de mise en jambe de sambo, couplé à l’ouverture de la saison sportive 2023-2024. C’était en présence de Joseph Ndinga Biangou, Landry Sixte Ikiande et Luc Koussinguini, respectivement directeur départemental des Sports et de l’éducation physique de Pointe-Noire et du Kouilou et vice-président de la ligue départementale de sambo de Pointe-Noire.
Dans son mot d’ouverture, Joseph Ndinga Biangou a rappelé: «La Fédération congolaise de sambo, bien que jeune, est aujourd’hui dans un bon parcours concernant l’implantation des ligues sportives dans les différents départements de notre pays. Je suis rassuré qu’elle trouvera, une fois de plus, les ressources nécessaires d’accompagner les ligues pour que l’encadrement de notre jeunesse soit véritablement ressenti par le biais de ses valeurs, surtout que l’année 2024 a été décrétée année de la jeunesse par le chef de l’Etat Denis Sassou-Nguesso.»
Pour cette journée de mise en jambe, le public venu nombreux, a assisté à une cinquantaine de combats d’un niveau technique appréciable dans deux styles: le Sambo combat et le Sambo sportif. Le Sambo beach se pratiquant à la plage.
Après les combats, Anderson Nkaya Loubaki, directeur technique national, a expliqué le bien-fondé de la compétition: «La compétition d’aujourd’hui avait un double visage: montrer ce style de combat à ceux qui ne le connaissent pas encore, puis la préparation physique, technique et tactique de nos athlètes avant les championnats départementaux. La pratique du sambo donne à l’athlète un éventail de techniques: judo, karaté, boxe, lutte, taekwondo, kick-boxing, bref toute une panoplie de techniques de sport de combat.»
Equateur Denis NdGUIMBI
