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Le Tchad s’apprête à vivre une semaine de ballet diplomatique, à quelques jours de l’ouverture du dialogue national inclusif. Moment qui devrait permettre un retour à l’ordre constitutionnel, après le décès du maréchal Idriss Déby Itno qui a poussé les militaires à s’emparer du pouvoir, en avril 2021. Entre autres personnalités attendues, le président sénégalais, président en exercice de l’Union africaine (UA) Macky Sall et les hauts responsables de l’organisation se rendront sous peu à N’Djamena la capitale politique du Tchad. Le numéro 1 de l’UA est arrivé à NDjamena dans la soirée du 15 août 2022.
Selon le commissaire Paix et sécurité de l’institution, l’ambassadeur Bankole Adeoye, arrivé au Tchad depuis dimanche 14 août dernier, la venue de la délégation sera l’occasion d’une mission d’évaluation de la situation. Le diplomate rencontrera à cette occasion tous les acteurs politico-militaires, l’opposition et la majorité ainsi que les représentants de la société civile.
Au lendemain de l’assassinat d’Idriss Déby Itno, l’organisation continentale avait décidé de ne pas sanctionner la junte qui s’était emparée du pouvoir à NDjamena, mais de l’accompagner, à condition qu’un dialogue inconditionnel soit ouvert entre le gouvernement de transition et toutes les parties prenantes du Tchad.
L’UA avait aussi demandé aux autorités de transition, de respecter les 18 mois de celle-ci. Elle avait également indiqué que les dirigeants de transition ne devraient pas être candidats aux prochaines élections.
Quoiqu’il s’agisse d’une visite bilatérale, le Sénégalais Macky Sall a aussi abordé avec les autorités tchadiennes le sujet sur les exigences de l’UA, notamment le respect de la charte qui régit l’organisation.
Le Tchadien Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine prendra une part active à l’ouverture du dialogue national inclusif, en tant que représentant de son institution.

Gaule D’AMBERT

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A propos de l'auteur

Editorial

CONSCIENCE D’UNE NATION

Il est surprenant que le Congolais, malgré les événements pesants qui lui sont tombés dessus dans cette décennie ou les décennies antérieures garde la bourse de ses préjugés intacte. Il repart bien volontiers sur les horreurs de la guerre tribale de 1959, pour en faire le marqueur de l’histoire qu’il conserve et entretient. « Quel est votre nom déjà ?»

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