Les épreuves écrites du baccalauréat se sont déroulées du 18 au 21 juin 2024 sur l’ensemble du territoire national. 90028 candidats, dont 91 de Luanda-Cabinda, répartis dans 242 centres, ont pris part a cet examen d’Etat dans les différentes séries (littéraire et scientifique).
Jean-Luc Mouthou, ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation accompagné des ministres Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, de l’Enseignement technique et professionnel, et Jean Rosaire Ibara, du contrôle d’Etat et de Pierre Cebert Ibocko Onanga, préfet de Brazzaville, a lancé officiellement les épreuves écrites au lycée Pierre Savorgnan. Après, la délégation a effectué la ronde de quelques centres d’examen. Cette ronde a concerné les lycées Pierre Savorgnan de Brazza et Chaminade. Cette visite a permis aux membres du Gouvernement de se rendre compte de la bonne organisation et du bon déroulement de cet examen d’Etat.
Pour cette session, Brazzaville compte 42.248 candidats, soit 8.124 libres répartis dans 90 centres.
A la fin de la ronde, Jean-Luc Mouthou s’est prêté à l’exercice des questions-réponses avec la presse. «Le Gouvernement est mobilisé pour cet examen d’Etat qui permettra à notre jeunesse d’obtenir le diplôme qui leur ouvre les portes de l’université. L’année dernière le nombre des candidats était à la hausse à plus de 92 mille par rapport à cette année en baisse drastique de 2%.»
A signaler que depuis l’année dernière, le ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation a mis en place un cadre juridique, à commencer par la campagne de sensibilisation des candidats et l’élaboration des listes définitives afin de lutter contre la fraude. La Haute autorité de lutte contre la corruption (HALC) a déployé les banderoles dans les centres d’examen pour sensibiliser et lutter contre la fraude.
Pascal BIOZI KIMINOU
Une candidate accouche dans un centre d’examen
«Un fait à signaler au lycée Pierre Savorgnan de Brazza: une candidate a accouché d’un bébé et, rapidement, elle a été prise en charge, d’abord par les services de la sécurité civile (sapeurs-pompiers) avant d’être transférée, vers un grand centre hospitalier».
