Comme prévu, la campagne des examens d’Etat session du juin 2024 vient de démarrer avec le déroulement des épreuves orales du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) le 4 juin et écrites le 5 juin 2024 sur toute l’étendue du Congo. Le coup d’envoi des épreuves écrites a été donné par le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean-Luc Mouthou, accompagné d’une forte délégation de représentants des catégories socio-professionnelles, au complexe scolaire de Moukoundzi Ngouaka, dans le 1er arrondissement Makélékélé.
Ils sont 134.319 candidats à se disputer l’entrée au collège répartis dans 602 centres à travers tout le Congo. A Brazzaville. Ils sont 51.768 dont 26.406 filles, scindés en 135 centres. L’effectif général des candidats de cette session est en dimunition de 3,89%, contre 139.759 en 2023.
Pour s’enquérir de la bonne tenue de cet examen, le ministre a visité, en sus du centre où les épreuves ont été lancées, deux centres situés dans les écoles Marcel Bissila, dans le 3e arrondissement Poto-Poto et 31 juillet 1968, à Mpila dans le 5e arrondissement, ‘Ouenzé. Partout, le ministre de l’Enseignement général a exhorté les candidats au travail, parce que c’est cela qui déterminera leur réussite.
Au terme de sa ronde, le ministre a apprécié l’organisation de ce premier examen d’Etat. «Un peu comme à l’accoutumée, nous sommes assez satisfait de ce que nous avons vu», a dit Jean-Luc Mouthou.
Intérrogé sur la question de l’abolition du CEPE, une des recommandations des états généraux de l’éducation tenus en 2023, le chef du département de l’Enseignement général a indiqué: «Nous sommes dans un monde évolutif, et nous avons besoin de permettre aussi à nos enfants de rester un peu plus longtemps sur le banc de l’école».
«Nous avons donc pensé au travers de la nouvelle loi scolaire en perspective qu’on pouvait modifier ce passage de la classe de CM2 à la 6e, au travers non pas de la disparition définitive du CEPE, mais des amendements qui vont y être apportées, des réflexions vont être menées pour rendre un peu plus fluide le passage de la classe de CM2 à la 6e.et permettre aux enfants de rester un peu plus longtemps à l’école, que l’inverse».
Pour la réussite des examens d’Etat, plusieurs partenaires mutualisent les efforts, à l’instar des services de la Sécurité civile (sapeurs-pompiers) qui sont à l’œuvre pour gérer d’éventuels malaises.
Au centre de Moukoundzi-Ngouaka, deux candidats ont été pris en charge dès les premières heures des épreuves.
Les candidats au baccalauréat sont attendus du 18 au 21 juin et ceux du BEPC du 9 au 12 juillet 2024.
Richélie Miness
MAKANGA (Stagiaire)
