En séjour de travail à Brazzaville au Congo dans le cadre de la 5e revue au titre de la Facilité élargie de crédit, un programme du Congo soutenu par le Fonds monétaire international (FMI), le chef de département Afrique au Fonds, Roland Kangni Kpodar, s’est entretenu avec le ministre de l’Enseignement prescolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation Jean-Luc Mouthou, mardi 12 juin 2024 à Brazzaville. Les maux qui minent ce sous-secteur ont constitué la toile de fond de leur entretien.
Le ministre de l’Enseignement général a brossé à son interlocuteur la situation de la formation de la jeunesse congolaise. Des efforts sont consentis pour augmenter le nombre des enseignants. Il y a quelques années, le besoin en personnel enseignant était d’environ 20 mille, un chiffre au rabais avec les recrutements successifs de ces quatre dernières années. Mais beaucoup reste encore à faire. Avec 25% du budget national, l’éducation reste un défi majeur en dépit de l’apport des pouvoirs publics, et pour le relever, des financements s’avèrent necéssaires. “Le dossier du Congo est en cours d’examen et sera soumis bientôt en Conseil d’administration, et dans le cadre de ce programme la priorité sera mise dans le social, le secteur de l’éducation, de la santé et des affaires sociales. Deja, au niveau du programme qui a été approuvé en janvier 2022, le Congo a conclu avec succès quatre revues qui ont débouché sur le deboursement d’un peu plus de 200 milliards de Fcfa depuis Janvier 2022. Le prochain conseil d’administration, prévu en juillet 2024, si la revue est approuvée, va débloquer 250 milliards de Fcfa additionnels dans ce programme”, a fait savoir Roland Kangni Kpodar, à l’issue de l’échange.
Richélie Miness
MAKANGA (Stagiaire)
