Après dix mois de pause, la 20e session ordinaire du comité de direction du Fonds routier s’est tenue le 5 septembre 2023 à Brazzaville sous le patronage de son président Yves Ickonga. Cette session s’est tenue en présence d’Elenga-Obat Nzenguet, directeur général du Fonds routier. A l’issue de cette session, les administrateurs ont adopté le budget exercice 2023. Il est équilibré en recettes et en dépenses à la somme de 9.792 000 000 de FCFA.
Parmi les autres points adoptés, il y avait le procès-verbal, session ordinaire du 11 novembre 2022, le rapport d’activité exercice 2022; le programme d’action du Fonds routier 2023. Les administrateurs ont suivi la présentation du rapport d’activités à mi-parcours du 1er janvier au 31 juillet 2023.
Au terme des travaux, le comité de direction a pris cinq délibérations sur l’adoption des points suscités et une recommandation portant sur l’organisation des journées de réflexion sur le ressourcement du Fonds routier.
Pour Elenga-Obat Nzenguet, le budget exercice 2023 inclut les travaux qui ont démarré en 2022 que le Fonds routier a payés mais qui sont en cours. Etant donné que le Fonds est en rupture de payement, il a fallu remettre au budget 2023. «Avec les difficultés que nous avons pour le ressourcement des Fonds routiers, des délibérations et une recommandation ont été prises pour la tenue de la journée de réflexion», a-t-il dit.
Ce budget, a poursuivi le directeur général du Fonds routier, est insuffisant, car les besoins exprimés par le ministère vont à hauteur de 80 milliards voire 100 milliards.
Yves Ickonga a invité les administrateurs à bâtir les stratégies qui permettront au Fonds routier de se ressourcer afin de réaliser sa mission première, celle du financement des travaux d’entretien routier. Il leur a aussi rappelé que la 20e session s’est tenue dans un contexte économique mondial très difficile.
Evoquant l’état de la dégradation des routes sur la Route nationale n°2, le président du comité de direction a souligné que les changements climatiques entraînent beaucoup plus de précipitations, les érosions et l’usage dégradent des routes. «Nous avons des véhicules de plus en plus lourds et de moins en moins contrôlés, qui apportent la dégradation. Nous ferons que par le contrôle des différents camions, par l’évacuation des eaux, que les ouvrages résistent autant que possible», a-t-il indiqué.
Aybienevie N’KOUKA-KOUDISSA
