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«Le Développement est le nouveau nom de la Paix» (Pape Paul VI) | SECURITE ALIMENTAIRE : Œuvrer pour l’autosuffisance alimentaire en Afrique et au Congo

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Les officiels après l'ouverture des vendredis de Carrefour

Le Think Tank Carrefour du Congo dont M. Bruno Jean Richard Itoua, ministre des Hydrocarbures, est le président d’honneur, a tenu vendredi 8 décembre dernier à Brazzaville, sa 28e session des Vendredis de Carrefour. Il s’agit d’un cercle de réflexion qui a pour vocation de produire des idées, de porter l’intelligence réelle sur des thématiques qui concernent le développement de l’Afrique en général et de la République du Congo en particulier. ‘’Agriculture, sécurité alimentaire, agro-industrie en Afrique: modèles de développement et mode de financement’’, était le thème consacré à cette édition.

L’objectif principal de la tenue de ces rencontres est de contribuer à la formulation des politiques publiques en Afrique. De manière spécifique, ambitionne de faire de la production intellectuelle en faisant la synthèse des sessions, en publiant les différentes thématiques abordées sur les questions de formation, jeunesse, emploi, recherche et innovation, des questions de santé et surtout de la solidarité sanitaire en Afrique. Le président d’honneur du Think Tank Vendredis de Carrefour, Bruno Jean Richard Itoua, est persuadé que l’Afrique est une puissance économique en devenir. Et cela passe par le secteur agricole. «L’Afrique se construit avec la ZLECAF aujourd’hui, mais je crois qu’elle se construira plus vite, si nous essayons de le faire secteur par secteur… Je crois en l’Afrique des secteurs. Et je crois que l’Agriculture pourrait être ce secteur sur la base duquel l’Afrique économique se construirait», a-t-il indiqué.
En présence d’une délégation gouvernementale conduite par le ministre d’Etat Pierre Mabiala en charge de la réforme foncière et du domaine de l’Etat, la 28e session des Vendredis de Carrefour a connu la participation de Jacques Yao Datte, directeur général de la promotion des agro-industries de Côte d’Ivoire, représentant Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre ivoirien de l’Agriculture et du développement durable. Louise Pierrette Mvono, représentante résidente de la Banque mondiale en République du Congo; Chris Mburu, coordonnateur du système des Nations unies en République du Congo ont apporté leurs contributions en proposant des pistes de solutions susceptibles de faire participer, pleinement, l’agriculture au développement socioéconomique du pays.
Intervenant pour le compte de la Banque mondiale, Louise Pierrette Mvono, en poste en République du Congo il y a quelques mois, a fait savoir que le pays dispose d’un potentiel de 10 millions d’hectares de terres cultivables. Seulement, moins de 10% de ces terres sont exploitées. Conséquence, 23% de Congolais vivent dans une insécurité alimentaire, le niveau d’importations des denrées alimentaires qui dépasse les milliards de dollars par an ne satisfait pas la demande de toute la population. Elle s’est réjouie de ce que, dans son plan national de développement, le Congo a pu faire de l’agriculture le pilier central de son modèle de développement. Mais, l’amélioration des voies de transport des produits et la conservation de certains produits hors saisons, doivent préoccuper les décideurs, selon elle.
Chris Mburu, pour sa part, a estimé que l’amélioration de «la qualité du capital humain, la santé et la protection sociale ainsi que la desserte en eau et en électricité des ménages, la libre circulation des hommes et des biens», contribueront sans nul doute à réaliser une exploitation agricole qui conduira au développement.
Pour démantibuler le principal thème de cette rencontre, quatre panels ont été initiés. Le premier a traité de: ‘’Problématique de la sécurité alimentaire et enjeux du développement de l’agriculture en Afrique; le deuxième a planché sur:’’Aide au développement : activités, résultats et perspectives d’avenir’’; le troisième s’est intéressé aux questions liées au ‘’Financement du secteur agricole’’; enfin le quatrième a abondé sur: ‘’Modèles de développement et contribution à la sécurité alimentaire’’.

Gaule D’AMBERT

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