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LES JEUNES CONGOLAIS PARLENT DE LA SCIENCE : Transmission du plasmodium falciparum conduisant au paludisme à Goma Tsé-Tsé

LES JEUNES CONGOLAIS PARLENT DE LA SCIENCE : Transmission du plasmodium falciparum conduisant au  paludisme à Goma Tsé-Tsé

Le paludisme est transmis par l’anophèle femelle, parce qu’elle se nourrit du sang humain pour nourrir ses œufs. Les moustiques qui piquent ne sont que les femelles. Les males ne piquent pas car leurs poils ne pénètrent pas dans le corps humain. Toutes les anophèles femelles ne transmettent pas le plasmodium falciparum.

Au regard, de l’étude épidémiologique et entomologique de la transmission du plasmodium falciparum conduisant au paludisme à Goma Tsé-Tsé, les chercheurs de la FCRM (Fondation congolaise pour la recherche médicale) ont voulu savoir quels sont les types d’anophèles que l’on trouve à Goma Tsé-Tsé et quelles sont les anophèles qui portent le parasite Plasmodium falciparum dans leur corps ou dans leur salive.
Pour ce faire, les chercheurs ont utilisé des aspirateurs pour attraper les moustiques et ils les ont ramenés au laboratoire pour les étudier. Tout d’abord, les chercheurs mettent les moustiques au frais pour les mettre K-O. Puis ils procèdent à leur identification à partir de leurs ailes et de leurs pattes. Ils utilisent une machine spéciale qui fait des analyses très sensibles appelées PCR pour savoir si les moustiques sont infectés ou non.
Trois types d’anophèle femelle ont été retrouvés à Goma Tsé-Tsé :
1. L’anophèle gambie : 90,7 %
2. L’anophèle funestus : 6,9%
3. L’anophèle mouchetis : 2,6 %
Le plasmodium falciparum responsable du paludisme est retrouvé dans toutes les anophèles attrapés dans la zone mais le type d’anophèle transmettant le plus le paludisme à Goma Tsé-Tsé est l’anophèle Funestus.
Les chercheurs nous ont appris qu’il y a de la résistance des moustiques contre les certains insecticides utilisés actuellement et qu’il est à présent important de connaitre si les moustiques de Goma- tsé Tsé peuvent être éliminés avec les insecticides utilisés au Congo.
Si l’on veut combattre le paludisme et être efficace dans la lutte contre les moustiques, il est important de bien étudier les moustiques, de fabriquer de bons insecticides et que la population utilise les insecticides et les moustiquaires imprégnées d’insecticide correctement.

Les élèves du Lycée
de MAFOUTA
Le 21 Avril 2023

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A propos de l'auteur

Editorial

140 ANS, TROISIÈME !

Nous nous acheminons vers la conclusion des festivités du 140è anniversaire de l’Evangélisation du Congo. Nous l’avons fêtée à Owando, à Pointe-Noire (Loango), et maintenant à Brazzaville : nous avons mis nos pas dans les pas de ces missionnaires spiritains qui vinrent vers nous, Bible en main, pour nous apporter l’Evangile. 140 ans ont passé depuis : la graine plantée en terre du Congo est devenue plante et a donné du fruit. On pourrait dire que nous sommes passés à l’heure du bilan.

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