Le dénombrement principal du 5e Recensement général de la population et de l’habitation (RGPH-5) se tient du 25 avril au 24 mai 2023 sur toute l’étendue du territoire national sur le thème: «Ouvrons nos portes au recensement». Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale a échangé le 22 avril avec les administrateurs-maires des arrondissements, les chefs de quartiers ainsi que les journalistes. Le but était de les sensibiliser sur les enjeux et les perspectives de ce RGPH-5.

Le 5e Recensement général de la population et de l’habitation (RGPH-5) est obligatoire et gratuit. Son objectif est de permettre au Congo de disposer les données fiables sur l’effectif global de la population, ses caractéristiques sociodémographiques et géographiques. L’Institut national de la statistique (INS) va procéder au comptage physique de la population. Toute personne vivant sur le territoire congolais doit être comptée: les Congolais y compris les populations autochtones, les étrangers, les enfants, les femmes, les hommes, les jeunes, etc, toutes les catégories formant la société, a indiqué Mme Ingrid Ebouka-Babackas.
Pour La ministre en charge du Plan, un pays ne doit pas réaliser un recensement seul, il a besoin de l’appui technique et financier. «Nous avons besoin des appuis du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et la Banque mondiale. 8000 agents recenseurs congolais vont se déployer sur toute l’étendue du territoire national. Nous avons voulu que les Congolais réalisent ce dénombrement physique», a-t-elle dit.
Avant de commencer le comptage de la population, les agents recenseurs doivent d’abord présenter les civilités à l’administrateur-maire de l’arrondissement, qui, à son tour, donnera les orientations aux agents recenseurs. Les administrateurs-maires et les chefs de quartiers sont les acteurs principaux de ce RGPH-5.
S’adressant aux journalistes, Mme Ingrid Ebouka-Babackas leur a demandé de faire en sorte que tout se passe bien. Les personnes qui se feront recenser doivent être mises en confiance. Pour la première fois le RGPH-5 va se faire en utilisant les technologies de l’information et de la communication (tablettes, serveurs de stockages pour collecter et traiter les données, usage de la monnaie électronique pour payer le personnel). «La population doit répondre avec sincérité pour que les données soient fiables», a-t-elle affirmé.
La ministre a demandé aux journalistes, de donner des vraies informations à la population et a insisté que le RGPH-5 est gratuit. «Un agent recenseur qui se mettrait à divulguer les informations recueillies ira en prison», a-t-elle affirmé.
Au terme de ces échanges, Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas a suivi le lancement de l’application RGPH-5 présenté par Michelle Diane Karambiri, spécialiste en communication de l’UNFPA. Deux solutions ont été proposées: la première est le Chatbot, un système de messagerie intelligent où un certain nombre de questions a été implémenté avec leurs réponses. Il est déployé non seulement sur WhatsApp Messenger mais également sur la messagerie Facebook. La deuxième solution est une ligne verte avec le n°06 704 06 06. Pour les abonnées de Mtn, l’appel est gratuit et ceux d’Airtel, l’appel est facturé à 20 FCFA.

Aybienevie
N’KOUKA-KOUDISSA