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LETTRES : Le prix Camara Laye attribué à Henri Djombo

LETTRES : Le prix Camara Laye attribué à Henri Djombo

Sous les auspices de Maha Lee Cassy, responsable des Editions Plus, la troisième édition de la saison des lettres congolaises s’est déroulée du 3 au 8 mars 2022 à Brazzaville. Plusieurs événements ont marqué cette édition, parmi lesquels : la cérémonie de remise du prix littéraire Camara-Laye-l’enfant. Grâce à son roman : «Le miraculé du vol 352», 161 pages, l’écrivain congolais Henri Djombo a remporté ce prix littéraire.
«Le miraculé du vol 352», neuvième roman d’Henri Djombo relate les faits du seul survivant d’un crash, le chef du centre d’astronomie Nody Benga qui effectuait une mission de service à bord de ce vol. A mi-parcours entre Béra et Harare, l’appareil perd de l’altitude et s’écrase au sol, causant la mort des passagers. Le seul survivant du crash, Nody Benga, reprendra connaissance. Bien qu’il ait perdu la sensibilité, l’ouï, la parole et la motilité, il conserve en lui la capacité de se souvenir, d’observer en lui, la capacité de se souvenir et de voir. Au sein de ces intrigues amoureuses, économiques, politiques, militaires, culturelles et des inégalités, ce roman marqué d’un vérisme caractérisé, l’auteur ne lésinant pas sur les mots pour conter l’Afrique.
Quatre autres ouvrages dont un écrit par un ressortissant de la République démocratique du Congo, ont été récompensés. Il s’agit de : «Le tribunal inattendu» d’Obambé Ngakosso qui a reçu le prix d’encouragement du jury ; «Les portes sont des bouches » du RD Congolais Richard Ali ; «Cadenas» de Ferréol Gassakys récipiendaire du prix littérature et nation ; «Cave 72» de Fan Atiki qui a reçu le prix spécial du jury.
A rappeler que la première édition de la saison de lettres congolaises avait été organisée en 2019, la deuxième en 2020 la troisième n’a pas pu se tenir en 2021 à cause de la COVID-19.

Marcellin MOUZITA

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A propos de l'auteur

Editorial

Au pays de la démocratie monocolore

Nous sommes entrés dans la 4è mandature de notre Sénat. La semaine dernière, elle a installé ses plénipotentiaires, choisi son président. S’il s’était agi de langue, on aurait dit que le Sénat parlera désormais une langue unique. La nouvelle Chambre, en effet, est composée à la très écrasante majorité de partisans ou militants du PCT. Honneur au vainqueur. Aux sénatoriales du 20 août dernier, seuls 3 des 72 sénateurs sont venus de l’opposition comme nous l’écrivions déjà. Autant dire qu’elle ne pourra pas même chahuter une loi, espérer la mettre en échec !

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