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LEY DE MAMAD’U, ARTISTE-MUSICIEN CONGOLAIS : ”La musique congolaise monte en puissance, mais il faut travailler davantage”

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Ley De Mamad'U n'a pas divorcé d'avec la musique

Ancien sociétaire des groupes Zimbabwe, Djouwela Pole-Pole, Tout choc Loufoua à Pointe-Noire. Sans oublier Révélation qu’il a intégré en 1988, avec comme coéquipiers Rigadin Mavoungou, Me Kengolet devenu avocat, Ley De Mamad’U n’a pas divorcé d’avec la musique. Au Bénin où il a résidé pendant 15 ans, il a évolué dans le groupe Wakassa qui accompagnait Papa Wemba, le général Défao, et surtout Aurlus Mabélé dans ses tournées. Mais ses débuts remontent dans les chorales, les ballets et les groupes vocaux à Moungali avec Aurlus Mabélé. Nous l’avons rencontré récemment à Brazzaville.

*Que devenez-vous sur le plan musical parce qu’il y a longtemps qu’on a entendu parlez de vous?
**Effectivement. Je peux dire que j’étais un peu déçu, j’avais sorti un album qui m’avait coûté très cher, j’étais parti l’enregistré au Bénin et arrivé à Brazzaville en 2019, la COVID a tout gâté. Il y avait un distributeur à Paris, en la personne de Cyriaque Bassoka qui avait aimé l’une de mes chansons titrée:”Merci maman” dont il avait commencé à faire la distribution, et nous avions signé un contrat. Mais, malheureusement, il avait été emporté par la COVID cela m’avait vraiment déçu. Je suis resté comme ça jusqu’aujourd’hui.

*Et comment aviez-vous réagi après cet épisode?
**Vous savez, quand vous avez la musique dans les gênes, quand vous avez envie d’abandonner, il y a comme quelque chose qui vous dit, pourquoi voulez-vous laisser. Il y a donc quelque chose qui m’a dit de ne pas laisser surtout qu’il y a Monsieur Josammy Nganga Samba, le président fondateur de Josammy Emporio Fondation,qui m’a encore donné l’envie de faire encore de la musique. II m’a dit ”non grand-frère, tu ne peux pas faire ça, il y a encore beaucoup de choses qu’on peut faire ensemble. Est-ce-que tu ne peux pas écrire une chanson pour la paix?” je lui ai répondu, je vais essayé.

*Et que s’était-il passé après?
**Quand je suis allé en studio, je lui ai envoyé l’élément, il m’a dit super. Je ne te promets pas, mais sois en sûr que, cette chanson que tu vas mettre sur le marché, je m’arrangerai à la promouvoir sur le plan international, si tu lui donnes un catactère international. De mon côté, j’espère que dans les prochaines semaines, je tournerai un clip, puis après, je reviendrai vers vous les médias.

*Auriez-vous d’autres projets dans la musique?
**Bien sûr! J’ai encore des albums dont l’un que j’ai eu à sortir en 2019, mais qui n’a pas été distribué, et qui passe dans des chaînes de télévision de la place. Mais, je compte reprendre ce travail en studio. Outre cela, j’ai plein d’autres projets. Vous savez, quand un artiste n’est pas encore dans le trou, il a toujours quelque chose à dire.

*Quel est votre ressenti de la musique congolaise actuelle?
**Je peux dire qu’elle monte avec nos enfants qui font de la RNB, parce que quand j’étais en studio, je disais aux jeunes, vous êtes en train de tuer la rumba, il ne faut pas faire cela. Mais, vous n’allez pas la tuer, parce que la Rumba restera. Faites votre musique qui est aussi un modèle, mais un jour je crois que ça va finir.Toutefois, je reconnais que la musique congolaise monte en puissance, il suffit que les gens puissent travailler davantage.

*Que dites-vous à vos nombreux fans ?
**Aujourd’hui sans argent, il est impossible de faire de la musique. Je leur demande de me soutenir si vraiment ils m’aiment. Je remercie également Josammy Nganga Samba parce que c’est son papa, feu Samba Mascott qui m”a donné le goût de faire de la musique, même la barbe que je porte aujourd’hui, c’est son look que j’avais suivi. Il a même eu l’audace de m’emmener dans les Bantous de la capitale, mais sauf qu’après mon test pourtant réussi, on ne m’avait plus appelé jusqu’aujourd’hui.

Propos recueillis par
Alain P. MASSAMBA

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