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Numérique : Lancement du projet d’accélération de la transformation numérique au Congo

Numérique : Lancement du projet  d’accélération de la  transformation numérique au Congo

Le ministre d’Etat Jean Jacques Bouya, ministre de l’aménagement du territoire, des infrastructures et de l’entretien routier, représentant le Premier ministre, a lancé le 24 janvier 2023, le projet d’accélération de la transformation numérique au Congo (PATN). Ce projet vise à accroître l’accès à internet haut débit des populations non connectées et d’améliorer la capacité du Gouvernement à fournir des services publics adaptés au numérique. Il a été doté d’un financement de la Banque mondiale de 100 millions de dollars.
Le lancement du PATN s’est déroulé en présence de Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, et de Franz R. Drees-Gross, directeur régional du programme infrastructure à la Banque mondiale.
Présentant le projet, Seck Mangouani Francis, son coordonnateur, a souligné que le PATN a une durée de cinq ans. Il est composé de trois composantes: renforcer l’environnement favorable à l’accélération numérique; développer la connectivité numérique à large bande et l’inclusion numérique; améliorer la prestation et l’accès aux services numériques centrés sur les personnes. Les deux premières composantes sont constituées de deux sous-composantes et le troisième comprend trois sous-composantes.
Pour Franz R. Drees-Gross, le lancement du PATN fait partie des engagements de la Banque mondiale dans le cadre du partenariat pays et en parfaite harmonie avec la vision stratégique de la République du Congo inscrivant le développement du numérique comme l’un des axes stratégiques du Plan national de développement (PND) 2022-2026.
Selon lui, le PATN est doté d’un financement de 100 millions de dollars approuvé par le Conseil d’administration de la Banque mondiale. «Le lancement du PATN constitue une étape cruciale de l’implication continue de la Banque mondiale dans la transformation du numérique au Congo; l’implication manifestée dans le passé par le financement du projet CAB 3 et la réalisation d’un diagnostic de l’économie numérique», a-t-il dit.
Dans son allocution, le ministre Léon Juste Ibombo a rappelé que le PATN, fruit d’un long processus, donne à comprendre à l’ensemble des acteurs que le Congo s’est doté des instruments et dispositifs numériques pour lesquels une accélération façonnera considérablement le paysage socio-économique du Congo. Il s’agit notamment de: la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement de l’économie numérique, Congo vision digital 2025, avec ses piliers e-gouvernement, e-citoyen et e-business; des infrastructures critiques de base existantes, à l’instar du Projet de couverture nationale en télécommunications; la connexion sous régionale en fibre optique à travers le projet Central african backone (CAB) Congo-Gabon, Congo-Cameroun et Congo-RCA; le Fonds d’accès pour le service universel des communications électroniques (FASUCE); du Centre africain de recherche en intelligence artificielle, avec l’appui de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, hébergé au sein de l’université Denis Sassou-N’guesso.
A l’ouverture des travaux, Jean Jacques Bouya a indiqué qu’il est du devoir du Gouvernement de mettre en place des plans et politiques qui permettront de placer le Congo sur l’orbite du développement de manière equitable et durable; le PATN est la clé de voûte. Ce projet, a-t-il déclaré, ne pourra éclore sans la participation active de tous les acteurs qu’il appelle à rejoindre le Gouvernement dans cette démarche.
Le lancement du PATN a connu la participation de quelques membres du Gouvernement et des partenaires économiques et financiers du Congo.

Aybienevie N’KOUKA-KOUDISSA

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A propos de l'auteur

Editorial

CONSCIENCE D’UNE NATION

Il est surprenant que le Congolais, malgré les événements pesants qui lui sont tombés dessus dans cette décennie ou les décennies antérieures garde la bourse de ses préjugés intacte. Il repart bien volontiers sur les horreurs de la guerre tribale de 1959, pour en faire le marqueur de l’histoire qu’il conserve et entretient. « Quel est votre nom déjà ?»

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