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POINTE-NOIRE : Un casse-tête, la traversée par pirogue de Ngoyo- la-plaine à Patra

POINTE-NOIRE : Un casse-tête, la traversée par pirogue de Ngoyo- la-plaine à Patra

La traversée par pirogue de la rivière reliant Ngoyo-la-plaine à Patra n’est pas une partie de plaisir pour les populations de ces deux quartiers de l’arrondissement 6 de Pointe-Noire, la capitale économique congolaise. Aucune mesure de sécurité n’est prise au départ pour ceux qui sont dans le besoin. Une situation décriée par les riverains qui lancent un cri du cœur à l’endroit du Gouvernement, afin de réaliser la construction d’un pont, pour faciliter le déplacement des populations.
Pour traverser, il n’y a plus que deux pirogues qui vont d’une rive du cours d’eau à l’autre. Pas facile pour les dizaines d’usagers! En tout cas, Ngoyo-la-plaine et Patra sont deux quartiers qui sont toujours dans le calvaire lorsqu’il s’agit de se déplacer.
Jean-Claude Malela, un habitant, plaide pour la construction d’un pont qui pourrait aider l’ensemble des populations vivant dans cet arrondissement, car ce problème date de longtemps et avec l’arrivée de la saison des pluies, les populations et plus particulièrement les élèves, risquent de connaître un enfer.
«C’est un danger pour les enfants. Dernièrement, il y a eu des enfants qui se sont noyés pendant la période des fêtes. C’est vraiment difficile pour nous. Que nos autorités puissent décider de construire un pont qui pourrait nous soulager. Cela pourrait beaucoup nous aider afin d’arriver à l’hôpital de Patra dans quelques minutes», alerte Yann Manouma, un habitant de Ngoyo-la-plaine.
Comme on peut s’en douter, la construction d’un pont sur cette rivière est un impératif pour faciliter les mouvements de populations et surtout, l’accès rapide à l’hôpital général de Patra, inauguré il y a quelques mois par le Président de la République, Denis Sassou-Nguesso.

Madocie Déogratias MONGO

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A propos de l'auteur

Editorial

CONSCIENCE D’UNE NATION

Il est surprenant que le Congolais, malgré les événements pesants qui lui sont tombés dessus dans cette décennie ou les décennies antérieures garde la bourse de ses préjugés intacte. Il repart bien volontiers sur les horreurs de la guerre tribale de 1959, pour en faire le marqueur de l’histoire qu’il conserve et entretient. « Quel est votre nom déjà ?»

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