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Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE) : Les apprenants sensibilisés aux conditions de payement de prime de transport

Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE) : Les apprenants sensibilisés aux conditions de payement  de prime de transport

Le coordonnateur du Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE) Auxence Léonard Okombi a échangé lundi 14 février 2022 avec les jeunes retenus pour les formations de la 3e cohorte en présence de leurs parents. Au cours de cette réunion, le coordonnateur a reprécisé certaines choses sur les conditions de payement de prime de transport et les délais de distribution des équipements individuels.
En dehors des conditions de payement de prime de transport et les délais de distribution des équipements de protection individuelle, la sensibilisation a porté sur l’engagement parental, les modalités d’attribution des Sim individuelles aux jeunes qui n’en disposent pas, les droits et devoirs des apprenants dans les centres de formation, la prévention des maladies contagieuses et les mesures de sauvegardes sociales.
Les listes des jeunes ont été affectés dans les centres et ateliers de formation le 10 novembre 2021. Les formations ont débuté le 16 novembre 2021 pour les centres et le 17 janvier 2022 dans les ateliers.
Concernant les conditions de payement de prime de transport, Auxence Léonard Okombi a déclaré que les frais de transports sont comptabilisés à la fin de chaque mois sur la base de l’assiduité (contrôle de présence) à raison de 1500 FCFA pour les garçons et 2000 FCFA pour les filles affectés dans les centres de formation. 1000 FCFA pour les garçons et 1500 FCFA pour les filles affectées dans les ateliers d’apprentissage chez les maîtres-artisans. Ces frais de transport, a-t-il indiqué, qui ne sont versés qu’aux apprenants ou apprentis assidus à la formation et à l’apprentissage ne doivent pas être considérés comme un salaire.
La finalisation de la stabilisation des listes en vue du paiement des frais de transport a été achevée le 31 janvier. Le dispositif de paiement via une agence de téléphonie mobile a été testé le 7 février 2022 par le transfert d’un montant symbolique de 5 FCFA aux apprenants de la sous-composante 1.1. «Tous les jeunes ayant suivi assidûment leurs formations durant cette période percevront leurs frais de transport d’octobre, de novembre, de décembre et de janvier, avant la fin de la semaine prochaine. Et ceux qui participent de manière irrégulière, ne percevront rien, voire seront remplacés par d’autres jeunes qui attendent», a précisé le coordonnateur du PDCE.
Les jeunes qui n’ont pas de Sim en leur nom, peuvent se procurer une carte Sim avec le parrainage d’une personne de leur choix qui a une pièce d’identité en cours de validité. Le PDCE a déjà payé les frais d’assurance scolaire de tous les apprenants ou apprentis, a affirmé Auxence Okombi.
Le PDCE a mis à la disposition des jeunes des Equipements de protection individuelle (EPI) correspondant à chaque métier (tenue, chaussure, gants, lunettes, casques), mais dont l’usage est réservé exclusivement pour la formation ou l’apprentissage le 15 février 2022. Ces EPI ont été déjà réceptionnés par le PDCE depuis le samedi 12 février. Les apprenants doivent respecter le règlement intérieur des centres de formations ou ateliers ainsi que le code de bonne conduite du PDCE.
Le projet prendra aussi en charge la négociation du stage des apprenants. Pendant toute cette période, leurs frais de transport seront assurés.
Le coût de la formation supporté par le Gouvernement à travers ce projet est de 2.500.000 FCFA pour les jeunes de la sous composante 1.1 et de 1.800.000 FCFA pour les jeunes de la sous-composante 1.3. Ce montant aurait dû être payé par les parents. Les jeunes devraient prendre conscience de l’effort fait par le Gouvernement et profiter de l’opportunité d’apprentissage gratuit d’un métier pour se prendre en charge après la formation.
A l’occasion des échanges, Arliche Madzou, un apprenant formé en cuisine qui s’est fait distinguer au Bénin, au festival de la gastronomie, a donné son témoignage, pour inciter les jeunes à aimer le métier de leur choix.

Aybienevie N’KOUKA-KOUDISSA

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A propos de l'auteur

Editorial

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