Situé non loin de l’aéroport Ngot-Nzoungou, l’hôtel Le Tarmac est l’objet depuis un moment de sabotage, de la part de certains sujets véreux, hostiles à la réputation de cet établissement commercial, propriété d’un haut-cadre du pays, originaire du Niari. C’est un lieu paisible et agréable pour les clients, touristes et gens de passage à Dolisie, chef-lieu du département du Niari, troisième ville du Congo, communément appelée capitale de l’or vert.
Existant depuis 2012, l’hôtel Le Tarmac est une référence à Dolisie, il fait la fierté de la ville dans le domaine de l’hôtellerie. Cadre idéal et recommandable, avec un service de qualité, l’établissement attire nombre de touristes et visiteurs de passage ou en séjour dans la troisième ville du Congo, appelée aussi ville carrefour, grâce à son positionnement géographique.
Cet hôtel en effet a enregistré un fait curieux ces jours-ci. Les clients y ont découvert des matières fécales à la cuisine et dans la salle à manger du restaurant. La désolation était totale. Pour la direction de l’hôtel, cet acte est le résultat d’un sabotage de nature à faire obstacle au bon palmarès de l’hôtel. «Le Tarmac est victime de son succès. C’est du sabotage!», nous a confié son propriétaire.
L’auteur présumé de cet acte scandaleux est un cuisinier: Kieferd Steven Mackita, qui travaille à l’hôtel depuis novembre 2023. Il avait travaillé auparavant dans d’autres établissements du secteur à Dolisie: hôtel Le Ruisseau, Boudha bar, PK 150. Ce cuisinier fugitif complice de ce montage grossier est actuellement entre les mains de la justice. Il a été rattrapé dans sa cavale grâce à un avis de recherche lancé contre lui, et a été présenté au procureur de la République de Dolisie qui s’est saisi de l’affaire. Choquée, la direction de l’hôtel Le Tarmac s’interroge quant à la motivation de cet incident; elle soupçonne une concurrence déloyale par des tenanciers d’autres hôtels de Dolisie, «avec des méthodes du moyen âge».
L’hôtel emploie une trentaine d’agents, et a une capacité de 36 chambres. Il comprend un bar, un restaurant VIP, des salles de fêtes et de réunion. Depuis 2019, il a été agrandi avec plusieurs activités: piscine, night-club et autres.
Très remontés, d’aucuns estiment qu’après cet acte et en attendant le verdict de la justice, la direction devrait sanctionner le personnel de l’hôtel, pour la gravité de cet incident grossier, qui porte préjudice à la structure.
A.G. NGOUMA
