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Trafic d’ivoire : Un couple interpellé à Brazzaville

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Deux individus ont été pris le 29 juillet dernier, en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation de quatre pointes d’ivoire, représentant deux éléphants tués. Le fait de détenir les ivoires, de circuler avec et de tenter de les commercialiser, constitue un délit, car l’éléphant est une espèce animale intégralement protégée en République du Congo suivant la loi 37/2008 du 28 novembre 2008.

Le couple de trafiquants présumés a été interpellé conjointement par les éléments de la Région de gendarmerie de Brazzaville et des agents de la direction départementale de l’Economie forestière de cette même ville, avec l’appui technique du Projet d’appui à l’Application de la Loi sur la Faune sauvage (PALF). Il avait en sa possession quatre pointes d’ivoire dont une paire morcelée en deux. Il a été déféré le 03 août au Tribunal de Grande Instance de Brazzaville et mis sous les verrous dans l’attente d’un procès.

Une paire d’ivoire morcelée en deux
Une paire d’ivoire morcelée en deux

Les deux individus encourent des peines allant à cinq ans d’emprisonnement ferme assorties d’une amende dont le plafond est de cinq millions de F.CFA conformément à la loi.
Les ivoires saisis auraient été achetés par le couple présumé trafiquant dans le département des Plateaux et transportés à Brazzaville pour être commercialisées. Plusieurs autres individus seraient aussi impliqués dans ce réseau à Brazzaville. Les enquêtes se poursuivent afin de démanteler tout le réseau.
Le commerce illégal des produits de faune conduit à l’extinction des espèces fauniques dans le monde. Conscient de ce fait, la république du Congo s’est engagée à protéger ses espèces animales menacées d’extinction. Un travail est régulièrement accompli par les autorités dans ce sens, et les contrevenants à la loi sont punis. «L’importation; l’exportation; la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées; ainsi que de leurs trophées sont strictement interdits; sauf dérogation spéciale de l’administration des eaux et forêts ; pour les besoins de la recherche scientifique», dispose l’article 27 de la loi congolaise sur la faune et les aires protégées.
«Nous, les agents des Eaux et forêts en collaboration avec les gendarmes et le projet qui nous appuie, nous sommes débout comme un seul homme pour traquer tous ceux-là qui ne veulent pas s’aligner derrière la réglementation en vigueur», a déclaré Huguette Flore Ngokabe, directrice départementale de l’Economie forestière de Brazzaville.

V.M.

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