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APPEL DU 18 JUIN 1940 : Congolais et Français se sont souvenus

APPEL DU 18 JUIN 1940 : Congolais et Français se sont souvenus

L’Appel du 18 juin 1940 qui n’est autre que le premier discours du général Charles De Gaulle à la radio de Londres, sur les antennes de la BBC, a été commémoré à Brazzaville. Une cérémonie officielle a été organisée dimanche 18 juin 2023 au Square De Gaulle, un monument situé à Bacongo, dans le deuxième arrondissement de la capitale (non loin du lycée Savorgnan De Brazza).

Etaient présents à la cérémonie: le général de division Guy-Blanchard Okoï, Chef d’Etat-major général des Forces armées congolaises (FAC), M. François Barateau, ambassadeur de France au Congo, M. Dieudonné Bantsimba, député-maire de Brazzaville et le représentant de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre. Des membres du corps diplomatique accrédités au Congo, ceux du commandement militaire, ainsi que des anciens combattants, des femmes veuves d’anciens combattants…

Le receuillement après le dépôt des gerbes de fleurs

Des gerbes de fleurs ont été déposées au pied du monument par le général de division Guy-Blanchard Okoï, le diplomate français François Barateau, le député-maire Dieudonné Bantsimba et le représentant de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre. Puis ont suivi la sonnerie aux morts et l’exécution des hymnes nationaux de la France et du Congo par la musique principale des F.A.C. La cérémonie a été aussi marquée par la décoration de quatre officiers congolais : un contre-amiral (général) ; trois officiers supérieurs dont l’un à la retraite, à la médaille d’or, d’argent et de bronze par la France.
Le capitaine André David, coopérant militaire près l’ambassade de France au Congo, a lu le discours du général De Gaulle sur les ondes de la BBC. Ce message constitue un appel aux armes dans lequel, le général De Gaulle appelle à ne pas cesser le combat contre l’Allemagne nazie et prédit la mondialisation de la guerre. Il est considéré comme le texte fondateur de la résistance française dont il demeure le symbole.

A.-P.MASSAMBA

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A propos de l'auteur

Editorial

Au pays de la démocratie monocolore

Nous sommes entrés dans la 4è mandature de notre Sénat. La semaine dernière, elle a installé ses plénipotentiaires, choisi son président. S’il s’était agi de langue, on aurait dit que le Sénat parlera désormais une langue unique. La nouvelle Chambre, en effet, est composée à la très écrasante majorité de partisans ou militants du PCT. Honneur au vainqueur. Aux sénatoriales du 20 août dernier, seuls 3 des 72 sénateurs sont venus de l’opposition comme nous l’écrivions déjà. Autant dire qu’elle ne pourra pas même chahuter une loi, espérer la mettre en échec !

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