Le ministre de la Santé et de la population, Gilbert Mokoki, a visité le 22 septembre dernier, en compagnie de la représentante résidente du PNUD au Congo, Mme Adama Dian Barry, le chantier de construction du dépôt pharmaceutique avec bureaux de la Centrale d’achats des médicaments essentiels et des produits de santé (CAMEPS), au quartier Mpila, à Ouenzé.
Les travaux débutés le 15 décembre 2022 sont exécutés par l’entreprise MBTP, grâce à un financement du Fonds mondial pour un coût total de 1.013.079.153 de francs CFA. Il s’agit d’un bâtiment R+1 comprenant un dépôt pharmaceutique et des bureaux, d’un local chambre froide et d’un local technique.
Sa livraison est prévue pour le 15 novembre 2023. Après la visite du chantier, la représentante du PNUD a exprimé le sentiment de fierté de son agence d’âtre associée au programme d’implantation de cet édifice, comme maître d’ouvrage. «Ce que nous avons vu témoigne du professionnalisme et de la rigueur des entreprises sélectionnées. Le Congo a du talent et c’est ce talent qui s’est exprimé. Cette infrastructure est résolument moderne. C’est ça l’objectif et la vision du partenariat que nous avons avec le Congo: comment aspirer à un mieux être de la population et faire en sorte que la santé soit accessible à tous; que les médicaments ne soient pas un luxe, mais disponibles à la population où qu’elles soient. Le chantier est très avancé. Nous sommes très fiers de ce joyeux. Ensemble avec nos partenaires, sommes heureux d’être partie prenante de cette réussite», a déclaré Mme Adama Dian Barry.
S’adressant au ministre, elle a dit: «Nous resterons mobilisé à vos côtés pour que les derniers détails soient franchis et pour que nous investissions d’autres axes pour faire en sorte que la prise en charge des malades soit améliorée».
Le ministre Gilbert Mokoki s’est réjoui de ce que la CAMEPS va avoir de grandes capacités de stockage des médicaments. «Nous avons des ambitions pour approvisionner de manière permanente nos formations sanitaires et nos programmes. Nous allons demander un peu plus de crédits pour ne pas avoir de rupture de médicaments», a-t-il fait savoir.
Il a rappelé que par le passé, le Congo a connu beaucoup de difficultés dans l’approvisionnement des médicaments pour le Vih-sida, mais aussi les réactifs pour les dépistages et mesurer la charge virage. «Avec un tel dispositif, il n‘ y a pas de raison que nous puissions hésiter de nous approvisionner en grande quantité, parce que les conditions de stockage seront réunies», a affirmé le ministre.
Gilbert Mokoki a demandé aux agents de la CAMEPS de gérer cet outil avec beaucoup de passion, d’amour et de conscience pour que la chose publique soit bien gérée. «C’est ainsi que nous allons gagner la confiance de nos partenaires».
Le ministre a mis en débat sa proposition d’implanter des panneaux solaires à la CAMEPS, conscient de la qualité et des caprices du courant de l’E²C. «Les groupes électrogènes sont une grande charge», a-t-il averti.
Cyr Armel YABBAT-NGO
