Autrefois appelée quasi-paroisse Saint Julien Aymard, alors sous la juridiction des pères du Saint Sacrement, actuellement sous la responsabilité des pères Rédemptoristes, et débaptisée depuis Pâques 2024 en quasi-paroisse Saint Gérard de Dzoumouna. Elle est située dans la partie sud de l’archidiocèse de Brazzaville, cette quasi-paroisse nouvellement débaptisée a été dans la liesse générale d’accueillir Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou, archevêque métropolitain de Brazzaville et président de la Conférence épiscopale du Congo, qui est allé célébrer la fête de Pâques avec les chrétiens de cette entité ecclésiale qui est en train de s’affirmer et de marquer sa présence en zone rurale. C’était dimanche 31 mars 2024, fête de Pâques de l’année liturgique-B.
Présidée par l’archevêque, la messe a été concélébrée par les pères Huggues Matondo Nlandu, curé de la quasi-paroisse, par Fidèle Bosokpale, vicaire paroissial, Casimir Moukouba, directeur diocésain de la liturgie, les abbés Xavier Mbemba Bissemo, aumônier diocésain des personnes vivant avec handicap, père-fondateur du Centre Ephata situé à Koubola, Bernard Mivec Sitou Tchissafou, cérémoniaire de l’archevêque. Un diacre a concélébré cette messe: l’abbé Lyns Théogène Mouzita Balongana, stagiaire de l’archevêché.
La cour paroissiale a vibré de manière authentique à l’occasion de cette messe qui a réuni les membres de cette petite, fervente et dynamique communauté paroissiale renforcée à cette occasion par les chrétiens d’autres paroisses de l’archidiocèse dont les originaires du coin vivant à Brazzaville qui ont apporté une contribution remarquable à la fête.
L’animation liturgique a été assurée par la schola populaire de la quasi paroisse à l’honneur et la chorale du coin devenue en cette heureuse et particulière circonstance: «Chorale Saint Gérard».
Au début, le curé a prononcé le mot de bienvenue à l’archevêque et à toute la délégation qui l’accompagnait en le rassurant d’être chez lui, au milieu de ses brebis.
Au cours de l’homélie, Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou a exprimé sa gratitude aux pères du Saint Sacrement qui ont conduit vers de verts pâturages les brebis de cette communauté qui est entrain de s’élargir et de grandir en nombre et en bonnes œuvres. L’archevêque a exhorté les chrétiens à travailler ensemble avec l’équipe presbytérale afin de produire des fruits abondants qui vont demeurer. Dans la trame de son homélie, il a annoncé que désormais cette quasi-paroisse s’appellera: «Saint Gérard» et a promis de publier sous peu le décret de débaptisation y relatif. De même, il a encouragé les participants à la messe, à aimer et à s’accrocher davantage à la prière, car : «Sans la prière, nous ne sommes rien», a-t-il renchéri.
La procession des offrandes a été marquée par le don de l’ostensoir fait par M. Fulgence Milandou et son épouse. Puis les propriétaires fonciers ont remis à l’archevêque l’attestation de donnation de ce terrain à l’Eglise catholique, représentée par l’archidiocèse de Brazzaville par le truchement de la paroisse Saint Gérard de Dzoumouna.
M. Fulgence Milandou, vice-président du Conseil pastoral paroissial, a exprimé la joie de la communauté de recevoir en son sein, le pasteur de l’Eglise de Brazzaville qui est venu réconforter et raviver la foi des chrétiens de cette entité ecclésiale placée sous sa juridiction.
Le curé a remercié tous les bienfaiteurs qui ont apporté leur contribution à la réussite de cette fête grandiose qui aura marqué la célébration de Pâques 2024, à Dzoumouna. La remise des canes pour faciliter la mobilité aux personnes âgées dans le besoin a marqué la fin de la messe, avant que l’abbé Xavier Mbemba Bissemo ne lance l’appel aux parents ayant des enfants sourds-muets de les faire inscrire au Centre Ephata qu’il dirige afin de leur faire subir une formation professionnelle prélude à leur insertion socio-professionnelle.
Enfin, l’archevêque a invité les chrétiens à aller doucement et prudemment dans le processus de construction de cette quasi-paroisse qui pourra devenir un jour une paroisse qui accueillera des personnes venant de loin pour s’abreuver aux sources de l’évangélisation.
Gislain Wilfrid BOUMBA
