Home Développement CONFLITS D’INTERETS : Fin de la première phase de l’opération

CONFLITS D’INTERETS : Fin de la première phase de l’opération

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Le général André fils Obami Itou

Plusieurs personnalités sont allées faire leur déclaration sur leurs conflits d’intérêts éventuels devant Emmanuel Ollita Ondongo, président de la Haute autorité de lutte contre la corruption (HALC). Le 15 mai 2024, le tour est revenu à Joël Abel Owassa-Yaucka, premier questeur de l’Assemblée nationale; Jacques Essissongo, préfet inspecteur général de l’administration du territoire au ministère de l’Intérieur, ainsi que les forces de commandements de la gendarmerie et de la police: les généraux Gervais Akouangué, commandant de la gendarmerie; André fils Obami Itou, commandant en second des forces de la police nationale, Albert Ngoto, commandant de la sécurité civile, le colonel Michel Innocent Peya, directeur général des finances et de l’équipement de la police et de la gendarmerie nationale, etc.

Lancé le 16 avril à Brazzaville, le passage de la première phase de cette déclaration a pris fin le 17 mai 2024. Chaque autorité, dans un élan citoyen et responsable, s’est conformée à cette déclaration.

Le general Albert Ngoto
Le général Albert Ngoto

«Conformément au décret n°20-22-466 du 3 août 2022, fixant les modalités de prévention et de gestion des conflits d’intérêts, je suis venu en tant que premier questeur de l’Assemblée nationale accomplir mon devoir. Ce décret a demandé que tous ceux qui sont en fonction viennent déclarer son conflit d’intérêt. C’est ce que j’ai fait», a déclaré Joël Abel Owassa-Yaucka.

Le colonel Michel Innocent Peya

Pour sa part, Honoré Nsayi a précisé: «C’est un devoir républicain de pouvoir faire la déclaration de ce qui ne vous met pas en conflit dans l’exercice de vos fonctions. Nous ne faisons que répondre au devoir républicain de dire en toute honnêteté ce que nous sommes et ce que nous entretenons par dévers nos fonctions; nous devons faire de telle sorte que la ponctualité morale et physique que nous avons vis-à-vis de l’État ne soit pas perturbée par des actions concurrentielles à celles de l’État».

Jacques Essissongo

«C’est un devoir parce qu’au point de vue de la Constitution et des textes en vigueur, lorsque, effectivement vous occupez une fonction de taille, vous êtes appelés à dire si la fonction que vous occupez peut avoir des interférences sur certaines activités que vous pourriez ou non mener. Et c’est pour cela, nous sommes là pour dire si chacun de nous se trouve ou non dans cette situation. Et c’est ce qu’on appelle des conflits d’intérêts. Si par exemple vous menez une activité privée qui, du fait de votre fonction, peut avoir des interférences qui pourraient à ce moment-là vous amener à privilégier cette activité privée ou du fait de votre fonction, vous vous trouverez en position de conflit d’intérêt. C’est ça aujourd’hui qui nous a amené ici à déclarer sur l’honneur qu’on n’est pas dans cette situation de conflit», a souligné Jacques Essissongo.

A.NK-K.

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