La communauté internationale a célébré, le 17 mai 2024, la 159e Journée mondiale des télécommunications et de la société de l’information sous le thème: «L’innovation numérique au service du développement durable». Cette célébration marque à la fois un repère mémoriel et un engagement à relever les défis les plus cruciaux imposés de nos jours par des crises environnementales, les changements climatiques, la perte de la biodiversité et la surconsommation des ressources naturelles.
Dans sa déclaration du 16 mai 2024, Leon Juste Ibombo, ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, a souligné que la première convention télégraphique et la fondation de l’Union internationale des Télécommunications (UIT) eurent lieu le 17 mai 1865. Aujourd’hui, l’UIT est devenue la principale institution des Nations Unies pour les technologies de l’information et de la communication.
«Il est compris par tous que grâce au numérique, 70% des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies à l’horizon 2030 peuvent être réalisés en matière de lutte contre le changement climatique, la faim et la pauvreté. Face à ces défis, l’innovation est entravée encore de manière fragrante par des lacunes numériques dans de nombreuses régions du monde, au nombre desquelles, le manque de politiques, d’investissement et de compétences numériques, comme frein à l’adaptabilité de l’évolution rapide du paysage numérique», a-t-il indiqué.
En mettant l’accent sur l’innovation numérique au service du développement durable, les Etats membres doivent non seulement faire face aux défis environnementaux imminents, mais aussi construire une société plus résiliente et plus juste, a ajouté le ministre.
L’innovation numérique qui dispose d’un arsenal technologique sans précédent se trouve à l’intersection de la technologie moderne et des efforts pour créer un avenir plus viable et équitable. Cette synergie est de plus en plus nécessaire pour répondre aux défis environnementaux, sociaux et économiques mondiaux. «Les systèmes de surveillance environnementale avancés permettent de suivre l’évolution de la biodiversité, de surveiller les niveaux de pollution et de prédire les catastrophes naturelles avec une précision et rapidité accrues. C’est pourquoi, il est envisagé la création des villes intelligentes où l’intégration de l’internet des objets dans les infrastructures urbaines transforme notre façon de vivre, de travailler avec notre environnement», a dit le ministre.
Léon Juste Ibombo a souligné que les technologies de blockchain offrent de nouvelles manières de garantir la traçabilité et la transparence, essentielles pour les chaînes d’approvisionnement durables et éthiques. C’est l’occasion pour le Gouvernement de saluer les efforts fournis par l’Union internationale des télécommunications (UIT) vers l’atteinte des ODD.
Afin d’assurer une économie forte, résiliente du pays, le Gouvernement congolais a mis en œuvre le PND 2022-2026 pour lequel le Projet d’accélération de la transformation numérique (PATN) et le Centre africain de recherche en intelligence artificielle (CARIA) investi dans la formation, l’innovation, la recherche et développement, se prévalent de construire une société des technologies numériques en considération bien évidemment des exigences environnementales actuelles.
«En tant que catalyseur de solutions environnementales et potentiellement transformationnelles dans la réalisation d’un développement durable, l’Intelligence artificielle (IA) permet de traiter et d’analyser des volumes de données environnementales que nous n’aurions jamais imaginés auparavant», a poursuivi le ministre.
Aybienevie
N’KOUKA-KOUDISSA
