Dans le cadre des activités marquant le 76e anniversaire de l’OMS, le bureau Congo sous la houlette de son représentant, le Dr Alexis Lucien Manga, a conçu un film documentaire sur les soins de santé primaire au Congo. Sa projection a eu lieu le mardi 9 avril dernier au canal olympia, à Brazzaville. La cérémonie a connu la participation de plusieurs hôtes, dont la directrice de l’OMS Afrique, le Dr Rébecca Moeti Matshidiso, le ministre de la Santé et de la population, Gilbert Mokoki, le coordonnateur-résident du système des Nations unies au Congo, Chris Mburu, la représentante de la Banque mondiale, Louise Pierrette Mvono, les anciens ministres de la santé. Ce film évoque les actions que le Gouvernement et les partenaires ont entrepris pour relever le niveau des soins de santé primaire.
D’une durée de 90 minutes, ce film est monté dans les studios de l’OMS. A travers ce film dit de proximité par l’équipe conceptrice, l’OMS a voulu atteindre trois objectifs principaux: «Le premier est mémoriel. Comment faire en sorte que nous puissions dans un document rappeler à nos mémoires aujourd’hui et à celles de demain, ce qui a été fait en République du Congo en matière de soins de santé primaire au cours des dernières décénnies. Le deuxième est communicationnel. Il est souvent arrivé lorsque nous interagissons avec notre partie prenante, que nous ayons l’impression que ces autres parties ne mesurent pas à quel point les investissements et les efforts ont été faits. Il faut donc trouver de meilleurs moyens pour recenser les progrès réalisés et aussi les défis auxquels nous faisons face. Et enfin l’objectif pédagogique. Avec les expériences d’aujourd’hui et les succès bien encore que modestes, comment apporter une contribution à la pédagogie qui sera faite aux autres», a expliqué le représentant de l’OMS qui a d’ailleurs loué le peuple congolais pour son hospitalité. «Partout où je suis passé, je me suis senti très bien. Cela a été un facteur qui a soutenu ma motivation», a dit le Dr Manga.
A la fin de la projection, le ministre de la Santé a félicité le bureau pays de l’OMS pour ce film, qui est un document très important, à la fois éloquent et pédagogique, mais aussi d’une importance communicationnelle. «C’est un film qui parle. Il est la base de la pyramide sanitaire, il faut que les soins au niveau des centres de santé intégré (CSI), des postes de santé et des hôpitaux de base soient de bonne qualité. Le film parle d’Almata, de différents accords auxquels le Gouvernement a adhéré. Ce qui est très bien dans ce film c’est qu’il y a des témoignages des progrès et c’est surtout la réaction de la communauté, les bénéficiaires de ces soins», a dit le ministre Mokoki. Et de poursuivre: «L’indicateur pour nous qui menons l’action pour améliorer les soins de santé c’est ceux qui bénéficient de ces soins. C’est un effort de fait, on a réussi dans certains districts, il faut passer à l’échelle», a-t-il promis.
Arrivée en fin de mandant, le Dr Matshidiso qui, depuis dix ans a œuvré pour une OMS proche de la population reste confiante: «je suis fière pour cette réalisation. Vous avez vu dans le film Mr le Président de la République s’exprimer sur ce qu’il voulait faire dans le pays, mettre en œuvre des stratégies qui sont proposées par l’OMS, ces stratégies de décentralisation, de formation au niveau local et la mobilisation de la communauté», a rappelé la directrice régionale de l’OMS qui a été une des chevilles ouvrières de ce film. Sans omettre le ministre de la Santé et de nombreux cadres des administrations sous tutelle du ministère de la Santé.
Germaine
NGALA
