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Lorsqu’un ministre est accusé d’avoir agressé un compatriote à Paris

Le sujet a mis les réseaux sociaux en branle. Pour avoir abordé «des questions socio-politiques» avec le ministre Nicéphore Fylla de Saint Eudes en séjour à Paris, un compatriote répondant au nom de Pasteur Noumazalaye et se présentant comme un activiste des droits humains, affirme avoir été «agressé sauvagement» dans un hôtel par ce membre du Gouvernement congolais. «Il m’a roué de coups et je me suis retrouvé à terre. Ils étaient trois à m’agresser. Je me suis blessé, au genou et à la main», a-t-il affirmé sur Ziana TV (un média dédié à la communication de la diaspora congolaise) avec, en illustration, un extrait filmé de la supposée «agression». L’accusé semble avoir voulu stopper net la série d’agressions, souvent verbales, dont les ministres des deux Congo et du Cameroun font l’objet en France.

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A propos de l'auteur

Editorial

Au pays de la démocratie monocolore

Nous sommes entrés dans la 4è mandature de notre Sénat. La semaine dernière, elle a installé ses plénipotentiaires, choisi son président. S’il s’était agi de langue, on aurait dit que le Sénat parlera désormais une langue unique. La nouvelle Chambre, en effet, est composée à la très écrasante majorité de partisans ou militants du PCT. Honneur au vainqueur. Aux sénatoriales du 20 août dernier, seuls 3 des 72 sénateurs sont venus de l’opposition comme nous l’écrivions déjà. Autant dire qu’elle ne pourra pas même chahuter une loi, espérer la mettre en échec !

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