Le 10 avril 2025, les deux chambres du Parlement ont clôturé leurs sessions ordinaires, la huitième pour l’Assemblée nationale et la cinquième pour le Sénat. Les travaux ont été présidés, respectivement, par d’Isidore Mvouba, président de la chambre basse, et Pierre Ngolo, président de la chambre haute.

Isidore Mvouba a souligné que la vie politique ne doit pas se limiter à des rivalités partisanes. Pour lui, elle doit constituer un espace de compétition saine où les divergences enrichissent la nation.
Il a salué les initiatives favorisant l’unité nationale, comme la récente visite de travail du Président de la République dans le département de la Bouenza, où «tous les partis politiques ont participé avec enthousiasme et dynamisme, en privilégiant le dialogue, loin des divisions partisanes», a-t-il déclaré.
Concernant l’élection présidentielle de mars 2026, Isidore Mvouba estime que les forces de raison, de lumière et d’unité doivent accompagner ‘‘le candidat naturel’’ jusqu’à la victoire. «Je nous exhorte, étant donné la sensibilité de cette période cruciale, à veiller à la sauvegarde de la paix, précieuse pour notre peuple. Sans paix, rien ne peut être accompli. Il est impossible de bâtir un pays riche et prospère», a-t-il insisté.
Il a encouragé les députés à promouvoir cet appel à la préservation de la paix auprès de leurs mandants, affirmant que c’est une mission constante. Le président de l’Assemblée nationale a également salué la résilience du peuple congolais et des députés face aux défis économiques actuels. Il a appelé à la mise en œuvre du programme de démobilisation, désarmement et réinsertion (DDR) des anciens combattants, afin d’éviter que cela ne devienne un prétexte au désordre, citant Charles Péguy: «Tout commence en mystique et finit en politique».
Isidore Mvouba a également évoqué la 16ème Conférence des présidents d’Assemblées et de sections régionales Afrique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie, que le Parlement congolais organise du 15 au 17 avril 2025 à Brazzaville. «La réussite de cet événement dépend de l’engagement de tous pour que le Congo continue à jouer un rôle clé au sein de cette institution. Que ce soit à travers l’éducation, la promotion de la langue française sans renier nos langues nationales, ou les échanges économiques et technologiques, la francophonie reste un levier stratégique pour le rayonnement. Ensemble, bâtissons des ponts entre le Nord et le Sud, entre traditions et modernité, pour une francophonie au service du développement inclusif, de la solidarité et de l’unité des peuples», a-t-il affirmé.
À noter que sur vingt affaires soumises, onze ont été adoptées par les députés.

Cyr Armel
YABBAT-NGO

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