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Procès renvoyés aux calendes grecques?

La Justice congolaise a lâché du lest en faisant retrouver l’air de la liberté à une poignée d’activistes des droits humains, parmi lesquels Alex Dzabana wa Ibacka (77 ans) dont l’état de santé est très précaire, et Chris Ndongui Ganga du mouvement ‘’Ras-le-Bol’’. Ils étaient détenus depuis presque 4 mois pour «atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat». «Liberté provisoire», d’après l’arrêt rendu en fin d’après-midi du mardi 13 juillet 2021 par le président de la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Brazzaville, Roger Justin Itsa. Elle répond à la demande introduite depuis le 6 avril dernier par l’avocat des activistes, Me Eric Yvon Ibouanga. Pour bon nombre d’analystes, aucune information n’étant donnée sur la tenue des procès, «généralement dans le cas d’espèce, puisqu’ils n’ont été ni jugés ni condamnés, la liberté provisoire se transforme souvent en abandon pur et simple des poursuites. Il s’agirait donc d’une liberté définitive». On attend de voir.

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A propos de l'auteur

Editorial

CONSCIENCE D’UNE NATION

Il est surprenant que le Congolais, malgré les événements pesants qui lui sont tombés dessus dans cette décennie ou les décennies antérieures garde la bourse de ses préjugés intacte. Il repart bien volontiers sur les horreurs de la guerre tribale de 1959, pour en faire le marqueur de l’histoire qu’il conserve et entretient. « Quel est votre nom déjà ?»

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