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SOCIETE CIVILE : Amener les acteurs à plus de prise de conscience

SOCIETE CIVILE : Amener les acteurs à plus de prise de conscience

Le Secrétariat permanent du Conseil consultatif de la société civile et des organisations non gouvernementales, sous l’égide de son secrétaire permanent, Céphas Germain Ewangui, a organisé le 6 septembre 2023 à Brazzaville une journée d’information et de sensibilisation au profit des acteurs de la société civile.
Sous le thème: «Citoyenneté-volontariat-valeurs républicaines», cette rencontre avait pour objectif de rappeler aux acteurs de la société civile leur rôle dans la construction du Congo.
Y ont pris part, les responsables et délégués de plusieurs organisations de la société civile. Ils ont été édifiés sur les notions de citoyenneté et de République; la société civile et le volontariat et sur les valeurs et symboles de la République.
Cephas Germain Ewangui a rappelé que le citoyen est celui qui œuvre pour l’intérêt général. Il ne se laisse pas dominer par les antivaleurs.
Pour lui, les organisations de la société civile sont censées appuyer les dynamiques locales par le développement des expertises en vue de contribuer à l’édification d’une société durable. «Les organisations de la société civile (OSC) ont l’obligation d’inciter les citoyens à adopter des comportements et des pratiques en harmonie avec les fondamentaux de notre république. Les OSC ont l’obligation d’appuyer les pouvoirs publics dans la conception et la mise en œuvre des politiques de développement», a rappelé Cephas G. Ewangui.
Mme Matilde Quenum, avocate au barreau de Brazzaville, abordant le thème sur l’Etat et la Nation a précisé que ces deux notions sont similaires, tout en précisant que: «Tout Etat est une république. Mais, toute république n’est pas un Etat, parce qu’il y a des royaumes également. L’Etat peut être, soit une république avec un Président de la République, comme le Congo, le Cameroun et autres. L’Etat peut être aussi un royaume, comme le Royaume du Maroc».

Philippe BANZ

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A propos de l'auteur

Editorial

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Nous sommes entrés dans la 4è mandature de notre Sénat. La semaine dernière, elle a installé ses plénipotentiaires, choisi son président. S’il s’était agi de langue, on aurait dit que le Sénat parlera désormais une langue unique. La nouvelle Chambre, en effet, est composée à la très écrasante majorité de partisans ou militants du PCT. Honneur au vainqueur. Aux sénatoriales du 20 août dernier, seuls 3 des 72 sénateurs sont venus de l’opposition comme nous l’écrivions déjà. Autant dire qu’elle ne pourra pas même chahuter une loi, espérer la mettre en échec !

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