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VŒUX DE NOUVEL AN AU CHEF DE l’ETAT : La paix et l’attention aux enfants au coeur des préoccupations en 2020

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Le Président saluant et serrant la main des forces vivent de la nation

Le couple présidentiel a eu droit aux vœux de nouvel an les 6, 7 et 8 janvier 2020 par les membres du corps diplomatique, des institutions constitutionnelles, des administrations publiques et les forces vives de la nation.

Tout a commencé le 6 janvier avec le corps diplomatique. La doyenne du corps diplomatique, Marie Charlotte Fayanga, ambassadeur de la République centrafricaine, a exprimé la compassion du corps diplomatique pour les familles éprouvées et en détresse suite aux pluies diluviennes qui se sont abattues dans le nord du Congo, et ayant provoqué de graves inondations et des pertes en vie humaines dans les localités situées le long du fleuve Congo.
Elle a relevé que la Constitution du 25 octobre 2015 a innové, en prévoyant un organe dédié au dialogue: le Conseil national du dialogue.
La doyenne du corps diplomatique s’est félicité de la consolidation du retour de la paix dans le département du Pool.
Répondant à la doyenne du corps diplomatique, le Président de la République est revenu sur la crise libyenne. «Au-delà des appréciations diverses, le démantélement de l’Etat libyen est à l’origine du déploiement préoccupant des groupes terroristes, auteurs de l’insécurité et de l’instabilité dans la zone Sahélo-Saharienne. Dès lors comment «faire taire les armes sur le continent en 2020», s’est-il interrogé.
Pour le chef de l’Etat, toute stratégie de règlement de la crise Libyenne tendant à marginaliser le continent africain pourrait se revéler complètement inefficace et contre-productive. «C’est pourquoi, en ma qualité de président du comité de haut niveau de l’union africaine sur la Libye, je me sens, une fois de plus, dans l’impérieuse nécessité de suggérer de nouvelles initiatives, afin que le prochain sommet de l’Union africaine élève la résolution du drame libyen au rang de priorité majeure», a-t-il annoncé.
Le 8 janvier, le tour est revenu aux Forces vives de la nation. Céphas Germain Ewangui, secrétaire permanent du Conseil consultatif de la société civile et des ONG, a parlé du rétablissement de la paix dans le Pool.
Il s’est félicité de la mobilisation et de l’implication de plusieurs organismes de coopération bilatérale et multilatérale ainsi que de plusieurs pays, aux côtés des pouvoirs publics, pour accompagner les populations de ce département à la réhabilitation sociale et à la consolidation du climat de paix.
Le secrétaire permanent du Conseil a exhorté les pouvoirs publics à poursuivre leurs efforts pour qu’à jamais cette crise soit réglée.
En réponse, le Président de la République a marqué sa désolation de constater la présence dans les débits de boissons et autres bars dancings, des enfants de moins de 10 ans, et de jeunes mineurs, accompagnés ou non des parents.
Il a rappelé que ces faits sont prohibés par la loi «Portella», autrement dit la loi n°60-18 du 16 janvier 1960, qui tend à protéger la moralité de la jeunesse congolaise en interdisant ce genre de fréquentations. Cette loi, a-t-il indiqué, «sanctionne de fermeture de sites et de fortes amendes, les propriétaires de ce type d’établissements qui enfreignent ses dispositions. Dure est la loi, mais c’est la loi, et nul n’est censé l’ignorer», a-t-il prévenu.
Certains acteurs politiques se sont exprimés. Le premier secrétaire de l’UPADS, Pascal Tsaty Mabiala (opposition), a défendu son point de vue de reporter l’élection présidentielle de 2021. Selon lui, cette démarche est salutaire.
Anguios Nganguia Engambé, président du PAR (opposition), a demandé la libération des prisonniers politiques. Juste désiré Mondelé, secrétaire général du Club 2002 PUR (Majorité), pense qu’il ne peut y avoir report de l’élection présidentielle.

Pascal AZAD DOKO

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