Mvou-Mvou, le deuxième arrondissement de la ville Océane, a vibré au cœur des belles mélodies religieuses, avec la consécration et la dédicace de la nouvelle paroisse Saint-Christophe le dimanche 22 juin dernier, dimanche du Saint Sacrement (corps et sang du Christ). L’eucharistie a été présidée par Mgr Abel Liluala, archevêque métropolitain de Pointe-Noire. A ses côtés, il y avait NN. SS Javier Herrera Corona, nonce apostolique au Congo et au Gabon; les évêques membres de la Conférence épiscopale du Congo (CEC), ainsi que de nombreux prêtres et religieuses.

Le Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, était parmi les hôtes, ainsi que Mme Antoinette Sassou-Nguesso, marraine de la cloche de cette paroisse. La chorale Saint Christophe et les amis du grégorien ont assuré l’animation.
Fini les tracasseries de célébrer les messes dans la petite chapelle après 15 ans passés sans une église digne de ce nom. Après la pose de la première pierre intervenue en 2010 par Mgr Jean-Claude Makaya Loemba, alors évêque de Pointe-Noire et aujourd’hui émérite, le temps de la grâce est arrivé pour le peuple de Dieu de retrouver sa nouvelle maison de prière. Durant 15 ans, des langues s’étaient déliées et des questions étaient posées par des chrétiens qui ne comprenaient rien du tout sur la fin des travaux de cette nouvelle église. Maintenant voilà, elle trône sur Mvou-Mvou. Fondée le 1er septembre 1960 par les missionnaires, la paroisse Saint Christophe est une exigence des populations de la zone urbaine. tecturales de l’art moderne, sur 50 m de long et 30 m de large, avec une capacité d’accueil de 1000 places. Construite selon les règles architecturales de l’art moderne, sur 50 mètres de long et 30metres de large avec une capacité d’accueil de 1000 places, elle est aujourd’hui l’une des plus grandes paroisses de l’archidiocèse de Pointe-Noire. La célébration a commencé par la bénédiction de la cloche qui s’appellera désormais Antoinette. Après la bénédiction de la cloche, le célébrant a procédé à l’ouverture des portes principales de l’église qui étaient pour la circonstance fermées. L’abbé Léonce Alain Bounga, curé de la paroisse, a indiqué: «Pour moi, c’est un insigne honneur et un privilège de vous accueillir en ces lieux, terre de Mvou-Mvou où il y a 65 ans, nos aînés dans la foi se sont installés dans cette localité».
Dans son homélie, Mgr Abel Liluala a rappelé l’historicité de la consécration de cette nouvelle église située en plein cœur de Mvou-Mvou, terre de mémoire, d’avenir, de laboratoire et de l’inculturation de la foi. «Cette église devient désormais la demeure de Dieu parmi les hommes et notre cœur ne peut que répandre ce cri des écritures que Jésus lui-même a fait sien. La consécration d’une église est un acte liturgique d’une densité spirituelle profonde. L’onction de l’autel avec le Saint Chrême rappelle que le Christ est lui-même l’oint, le prêtre Éternel. Pour nous aider à approfondir le sens de ce mystère, cette église devient le lieu par excellence de cette transformation. C’est une très belle église, mais le rayonnement de sa beauté dépend de notre capacité à écouter la parole de Dieu et de la mettre en pratique. Car nous sommes les pierres vivantes de l’église», a dit l’archevêque.
Le rite de l’onction de l’autel ainsi que les douze piliers de l’église; les murs; le dépôt des reliques des Saints et la consécration du tabernacle par NN. SS Abel Liluala, Miguel Angel Ollaverri et Jean-Claude Makaya Loemba.
Avant la fin de la messe, Mme Antoinette Sassou-Nguesso a fait don d’une crèche. L’archevêque lui a offert des présents ainsi qu’au Premier ministre.
Le président du Conseil pastoral paroissial, Jean Fernand Makosso, a remercié les donateurs pour cette œuvre gigantesque et pour l’appui financier.
Mme le maire de Pointe-Noire, Evelyne Tchitchelle a indiqué que cet édifice rentre dans l’histoire du quartier Mvou-Mvou et de la ville océane. «Cette nouvelle église sera un lieu d’amour, de paix, de joie pour tous les fils et filles de Mvou-Mvou».
Pour Ghislain Maboma, paroissien, un rêve est devenu une réalité après plusieurs années d’impatience.

Madocie Deogratias MONGO