La célébration dimanche 29 juin 2025 du cinquantenaire de la paroisse Saint-Esprit d’Etoumbi, couplée aux ordinations diaconales des séminaristes Roy Lekaka, Iréné Milimo Tuyiséngué, Jess Auguste Poungui, et presbytérales des abbés Bojalex Essako, Giscard Ngouongouo, a été une occasion de joie et de découverte de ce patrimoine religieux construit en 1975. L’eucharistie a été présidée par Mgr Gélase Armel Kema, archevêque d’Owando, qu’entouraient Mgr Victor Abagna Mossa, archevêque émérite d’Owando, ainsi que des prêtres de l’archidiocèse d’Owando et d’autres diocèses. La messe était précédée de la soirée culturelle du 28 juin qui a agrémenté les festivités.
Parmi les autorités qui ont rehaussé de leur présence cet événement dominical, il y a eu le député d’Etoumbi Charles Nganfouomo ainsi que d’autres autorités civiles et militaires de la localité.
Dans son homélie, Mgr Gélase Armel Kema, rappelant les trois moments essentiels de cette célébration, a précisé que les trésors de l’Eglise se trouvent dans les sacrements. S’adressant aux futurs diacres et prêtres, Mgr Kema, partant de l’évangile du jour (Mt 16,13-19) a précisé que la mission du prêtre est d’annoncer la Parole d’unité, d’amour, de lumière et de paix à travers la célébration quotidienne des sacrements. Se tournant vers les chrétiens de la paroisse d’Etoumbi, Mgr Kema a précisé qu’après cinquante ans, il est question de remettre les compteurs à zéro pour une marche d’ensemble en vue déjà du centenaire qui pointe à l’horizon. Après le mot de remerciements par l’un des ordonnés, la parole a été donnée à l’élu de la circonscription, qui a dressé un portrait historique de cette paroisse en rappelant que la mission d’Etoumbi, bien qu’elle a cinquante ans aujourd’hui, a connu des moments beaucoup compliqués liés au refus des frères Tréchot de voir une église émerger de cette terre. La collaboration et la diplomatie de papa Mouélé, l’un des premiers catéchistes de la paroisse qui parcourait des kilomètres pour donner l’enseignement catéchétique ont donné naissance à cet édifice que nous appelons «Paroisse Saint-Esprit d’Etoumbi».
Poursuivant son mot, le député d’Etoumbi a exhorté tous les chrétiens à se réveiller afin de donner une nouvelle image à cette paroisse en résolvant les difficultés liées au manque d’un mur de clôture qui est une priorité et, d’une toiture proprement dite ou d’un nouveau presbytère pour améliorer les conditions de vie des prêtres qui y sont affectés. Aussi, a-t-il réitéré l’importance de l’Eglise dans l’éducation des jeunes ainsi que leur assertion. Pour sa part, le curé de la paroisse, l’abbé Dachelard Kani, après avoir remercié chacun, a présenté lui aussi quelques difficultés matérielles rendant sa pastorale quelquefois délicate. Il s’agit du manque de clôture qui l’expose à tout danger, du manque de groupe électrogène l’obligeant à cohabiter avec l’obscurité. Avant le renvoi des fidèles, Mgr Gélase Armel Kema qui a remercié son prédécesseur Mgr Victor Abagna Mossa pour sa présence, a procédé à la clôture de l’année pastorale 2024-2025. Tout a été couronné par un repas de convivialité offert par le curé de la paroisse à l’issue de la messe.
Abbé Pascal MOUMBA
Chargé de la communication, médias et audio-visuel
