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COUPES AFRICAINES DES CLUBS 2020-2021 : L’AS Otohô au pied d’une montagne

Les deux représentants congolais à la campagne 2020-2021 des coupes africaines des clubs sont fixés sur leurs adversaires du tour préliminaire. Première observation: l’AS Otohô en découdra en Ligue des champions avec un habitué des joutes continentales, Al Merreikh de Khartoum. Al Merreickh a été déclaré champion du Soudan il y a à peine deux semaines, après son succès devant Al Hilal (1-0). L’AS Otohô, elle, est privée de compétition depuis mars dernier; depuis le surgissement du coronavirus dans le pays.
De nombreux observateurs avertis pensent que ce sera compliqué pour le champion congolais qui disputera le match aller à domicile, entre le 27 et le 29 novembre. Il ira ensuite négocier la qualification à Khartoum à l’occasion du match retour, entre le 4 et le 6 décembre. Toutefois, tout est possible en football. Et en cas de qualification, l’équipe d’Oyo en découdra au deuxième tour avec le vainqueur de la confrontation Rahimo FC (Burkina Faso)-FC Enyimba (Nigeria).
En Coupe de la Confédération, l’Etoile du Congo peut s’estimer heureuse, car elle a évité les gros calibres en tombant sur FC Bravos d’Angola (match aller à domicile, et le retour à Maquis), un inconnu des compétitions continentales. Mais le club de Maquis n’est pas moins ambitieux. Il procède déjà à plusieurs recrutements, le dernier étant le milieu de terrain du Panama, Rogelio Juarez Robison.
En cas de qualification au prochain tour, les Stelliens croiseront le Daring Club Motema Pembe de Kinshasa (RDC), exempté du tour préliminaire.
Les représentants congolais, à défaut des compétitions officielles, préparent ces échéances importantes par des matches amicaux depuis quelques semaines.

Dimitri MACK

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A propos de l'auteur

Editorial

CONSCIENCE D’UNE NATION

Il est surprenant que le Congolais, malgré les événements pesants qui lui sont tombés dessus dans cette décennie ou les décennies antérieures garde la bourse de ses préjugés intacte. Il repart bien volontiers sur les horreurs de la guerre tribale de 1959, pour en faire le marqueur de l’histoire qu’il conserve et entretient. « Quel est votre nom déjà ?»

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