Depuis plusieurs semaines, ‘’Le Patriote’’, un hebdomadaire, et ‘’Les Dépêches de Brazzaville’’, l’unique quotidien du pays, ne sont plus présents sur le marché. Les deux journaux n’ont pas communiqué sur les difficultés auxquelles ils sont confrontés. De même, La Nouvelle République et l’ACI (Agence congolaise d’information), deux journaux d’Etat ont cessé de paraître dans la version papier imprimé. Si ‘’La Semaine Africaine’’ résiste tant bien que mal, elle n’est pas épargnée par les difficultés. La presse locale, surtout la presse imprimée, bat de l’aile. Mais cela ne semble pas préoccuper les pouvoirs publics. Or, quand un titre disparaît, c’est la liberté d’expression qui se restreint. L’aide publique à la presse promise par les gouvernants tarde à se concrétiser.
Des journaux résignés au silence
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